Accusé dans une affaire d'escroquerie et d'usurpation d'identité, les deux mis en cause R.Y. et Z.M. ont comparu, hier, devant la cour d'appel. Rappelons que, jugés en première instance, ces deux derniers avaient été condamnés chacun à la peine de trois ans de prison ferme et 10.000 DA d'amende. Les faits de cette affaire ont été reconstitués après que la victime Y.A. ait saisi les éléments de la police à travers une plainte contre ces deux individus. Celui-ci expliquera aux policiers comment il a été accosté par les deux prétendus policiers qui, après avoir exhibé, leurs cartes de policiers avaient exigé de lui qu'il leur remette son portable, «car ils en avaient besoin», tout comme ils lui soustrairont la somme de 12.000 DA. Ainsi, quelques moments après que ces faits eurent lieu, et s'apercevant que son téléphone ne lui était pas rendu, il saisira les services de police. Une enquête fut alors ouverte qui aboutit à l'arrestation des mis en cause. Confrontés à la victime, ils furent reconnus et confondus. La victime précisera également que c'était le dénommé Z.M. qui avait exhibé la carte de police. Signalons que ces deux mis en cause n'étaient pas à leur première opération d'escroquerie. Ils avaient procédé à bien d'autres opérations de ce type. Jugés en première instance, ils avaient été condamnés à la peine de trois ans de prison ferme. Suite à un pourvoi, et représentés devant la cour d'appel, hier, les deux mis en cause se rejetteront les accusations l'un sur l'autre… Toutefois, leur nouvelle confrontation avec leur victime finira par les acculer tous les deux. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public requerra le maintien de la première peine.