A quelques mois seulement de la fin de l'année 2009 et contrairement à ce qui avait été annoncé auparavant, les quelque 1.200 abonnés potentiels qui attendaient impatiemment de bénéficier du confort domestique fourni par le gaz de ville, commencent à se demander si on ne les a pas bercés d'illusions. Ils se demandent même s'ils seront jamais raccordés à cette précieuse énergie, au constat du retard accusé dans l'ultime opération précédant la distribution et la mise en service. «Pourtant, remarquent Djebbar A. et Menezla T., respectivement gérants d'un bain maure et d'une boulangerie, les responsables du secteur de l'Energie, appuyés par ceux de la daïra, prétendaient que ce projet inséré dans le fameux programme dit «des Hauts Plateaux» et devant coûter 40 milliards de centimes au chef-lieu de notre daïra, serait officiellement concrétisé dès la fin de l'année… 2008. Or, près de sept (7) mois se sont écoulés depuis, et nous ne voyons rien venir…», dira ce dernier qui se dit «confronté quotidiennement au problème d'approvisionnement en mazout», qu'il fait venir de Télagh, pour faire tourner sa boulangerie, quand on sait que le chef-lieu de la daïra de Mérine «rame» toujours pour l'implantation d'une station-service en remplacement de celle qui a été fermée par les pouvoirs publics peu avant la fin de la décennie 60 du siècle dernier. Pour Djebbar et Madani, propriétaires de bains maures, il serait préférable que Merine soit alimentée en priorité en gaz de ville, avant d'étendre le réseau comme prévu, à d'autres localités comme Amalza, Téfessour ou Taoudmout. Consulté au sujet de ce retard qui reste pour le moins inexpliqué, le chef de la daïra tout en adhérant au même constat, s'est montré rassurant, en affirmant: «En dépit de ce retard, les foyers de Mérine pourront se réchauffer au gaz naturel dès l'hiver prochain». Les paris seraient-ils donc ouverts?...