En marge de la manifestation qui a marqué le 47ème anniversaire de la création de la police algérienne, la sûreté de la wilaya de Mascara a convié la presse à accompagner ses brigades d'intervention dans une opération de ratissage nocturne, organisée ce week-end pour la circonstance. Lors de cette sortie opérée sur le terrain, tous les endroits réputés «chauds» ont été inspectés, ce qui a permis la saisie de boissons alcoolisées, de produits psychotropes, du kif, des armes blanches. Elle aura permis également d'épingler des conducteurs en état d'ébriété, ainsi que la mise en fourrière de mobylettes et autres véhicules ne répondant pas aux normes requises par leur mise en circulation. Les officiers d'escorte et leurs équipes n'ont pas manqué aussi de donner des leçons de morale aux uns et d'embarquer les plus récalcitrants, au nombre de 42, pour examiner leur situation, parmi eux 3 recherchés. Dans de nombreuses rues, ruelles et places, l'absence d'éclairage public et les chaussées dégradées ne sont pas pour simplifier la tache des patrouilles et favorisent bien au contraire la fuite des délinquants connaissant mieux les pièges du terrain, à l'image des dealers qui écoulent leur drogue au seuil même de leurs portes et qui se réfugient chez eux à la moindre alerte de leurs guetteurs. Sans mandat de perquisition, les policiers ne peuvent pas les suivre pour dénicher la preuve de leur culpabilité. Il y a aussi ces prétendus malades mentaux, qui exhibent des ordonnances de complaisance, lors de leur interpellation dans les milieux de la drogue, alors qu'ils sont en possession de plusieurs flacons de gélules psychotropes, tarifées à 50,00 Da/pièce. Là aussi, les services sanitaires sont interpellés pour veiller à l'interdiction des ordonnances de complaisance. Par ailleurs, dans plusieurs chantiers en construction, leurs gardiens ont été pris en flagrant délit de libations avec d'autres adeptes de Bacchus, quand ils ne dormaient pas profondément, au lieu de veiller sur les matériaux à la garde desquels ils étaient affectés. Quant aux cités, elles enregistrent un nombre impressionnant de locaux abandonnés et squattés par la délinquance.