Le cycle des conférences programmées à l'occasion du congrès international organisé à Mostaganem pour la célébration du centenaire de la Tariqa alawiya s'est ouvert, avant-hier, avec le thème de "La Terre". Lors de cette première rencontre, dirigée par l'ancien président de l'Assemblée nationale du Sénégal, Djibril Sène, les participants ont débattu de questions d'actualité planétaire dont le changement climatique, exposé par Ahmed Boucenna, directeur de laboratoire de recherche en physique à l'université Ferhat-Abbas de Sétif. Les travaux devaient se poursuivre le soir à l'université de Mostaganem, par sept ateliers sur la valeur vitale de la terre (agriculture). Appuyant les conférences de la matinée qui avaient pour thème central "La Terre", ces ateliers ont été eux aussi consacrés à la problématique environnementale. L'universitaire Mourad Ahmim de Bejaia a mis l'accent sur l'aspect vital de l'arbre pour l'homme, ajoutant qu'il existe en Algérie plus de 3.300 espèces végétales dont le tiers est menacé de disparition parmi lesquelles 500 plantes médicinales. En ouverture des travaux, le guide spirituel de la Tariqa Alawiya, Cheikh Khaled Bentounes, a appelé à la renaissance du patrimoine spirituel et scientifique au service de l'humanité et pour résoudre les grands problèmes de notre époque. Lors d'une conférence de presse en marge des activités du centenaire de la Tariqa alawiya, Cheikh Bentounes a souligné que l'Algérie détient un grand patrimoine mais que certains, l'oubliant ou le méconnaissant, ont conduit à des situations de "fitna" par laquelle "le sang d'innocents a coulé". De par la richesse de notre patrimoine, "nous devons être un exemple pour les autres, pour tous ceux qui désirent vivre dans la paix et la dignité", a-t-il précisé.