Les jeunes de Hassi Mefsoukh se plaignent de l'inexistence des opportunités d'emploi au niveau de leur commune et des centaines d'entre eux souffrent de ce fantôme qu'on appelle chômage. Cette situation a donc poussé les parents à demander à ce qu'on les prenne en charge, avant qu'ils ne dévient du droit chemin. Les jeunes de la région déclareront: «Exceptés, l'usine de brique et la salle polyvalente, il n'existe aucune institution industrielle ou économique au niveau de la commune, qui pourrait nous aider à sortir cette main d'œuvre qualifiée du chômage. Cette situation nous pousse donc à aller chercher du travail hors de notre commune, en nous dirigeant vers l'agence locale d'embauche à Arzew, afin de trouver un emploi au niveau des institutions pétrolières ou dans l'une des entreprises affiliées à la SONATRACH, ou dans des sociétés étrangères activant au niveau de la zone industrielle d'Arzew et de Bethioua.» Le jeune A. Abdelkader, résidant au quartier des 128 logements, dira: «J'ai obtenu la carte bleue auprès de l'agence d'embauche, depuis plusieurs mois déjà, et jusqu'à ce jour, je suis toujours au chômage, pourtant je n'arrête pas d'aller et venir au bureau chargé du recrutement.» Un autre jeune, habitant au quartier d'El Badr, ajoutera: «Il n'existe aucune association qui puisse nous défendre, et nous prendre en charge. Nous continuons donc à remplir les cafétérias et les coins de rues, bien que la majorité d'entre nous soient diplômés d'universités ou de centres de formation. Malheureusement, personne ne se soucie de notre cas.» Un parent indiquera: «Face à l'incapacité de la commune à régler le problème du chômage, dont souffrent plusieurs jeunes, les dangers de la déviation sociale guettent ces derniers et les autorités habilitées doivent intervenir au plus vite, pour trouver des solutions urgentes dans l'insertion de ces jeunes.» De son côté, le maire de Hassi Mefsoukh, Haoua Mnaouer, déclarera: «La solution réside chez les autorités de la wilaya et on attend que ces dernières, donnent leur approbation, quant à notre proposition sur la construction d'un site d'activités au niveau du village de Bouâmama. Ce projet reste pourtant gelé, bien qu'il soit en mesure, selon son étude, de créer des centaines d'opportunités d'embauche.»