Accusés dans une affaire d'association de malfaiteurs, vol de véhicules et faux et usage de faux, les six mis en cause impliqués dans cette affaire ont comparu, hier, devant la cour d'appel. Jugés en première instance, cinq de ces mis en cause ont été condamnés à la peine de trois ans de prison ferme, alors que le sixième était acquitté. Cette affaire remonte au mois d'octobre de l'année 2008, et a éclaté suite à des informations parvenus aux éléments de la Gendarmerie nationale de la brigade de Hassi Bounif qui concernaient un réseau de vol de véhicules activant entre Oran, Tiaret, Blida et Alger. L'enquête qui était alors ouverte aboutissait à l'arrestation d'un premier suspect, M.K., qui était pris en possession de deux clés d'un véhicule de marque Renault Clio ainsi que d'un faux permis de conduire établi à son nom. Arrêté, celui-ci donnera les noms de ses complices, dont un tôlier établi à Hassi Bounif. Quant au faux permis, il expliquera qu'après avoir égaré le sien, et dans le but d'éviter les tracasseries administratives, il eut ainsi recours au faux. Arrêté à son tour, le tôlier chez qui il fut retrouvé un véhicule de marque Hyundai Accent volé à Alger, niera toute implication dans cette affaire, affirmant qu'il ignorait que ce véhicule était volé. D'un autre côté, les quatre autres prévenus accusés dans cette affaire se rejetteront les accusations. Appelés, hier, à la barre, ces accusés nieront les faits, expliquant qu'ils n'ont reconnu leur participation que sous la contrainte… Le tôlier expliquera à l'audience qu'il ne peut deviner qu'un véhicule qu'on lui remet pour réparation est volé. Par ailleurs, M.K., le premier mis en cause arrêté, reconnaitra le grief de faux mais rejettera celui de vol de véhicule. Lors de son réquisitoire, le procureur demandera le maintien de la première peine retenu contre les cinq accusés, tout comme il demandera l'annulation de l'acquittement prononcé contre le sixième accusé contre qui il requerra l'application de la loi. Dans leurs plaidoiries, les avocats de la défense plaideront la non culpabilité de leurs mandants. L'affaire a été mise en délibération.