Devant répondre du grief d'association de malfaiteurs, vol qualifié et faux et usage de faux, les cinq mis en cause dans cette affaire ont comparu, ce jeudi, devant le tribunal criminel de la cour d'Oran. Selon les éléments de l'enquête, l'arrestation du premier élément de ce réseau B.W., a eu lieu au centre-ville d'Oran en date du premier avril de l'année 2009, après qu'une enquête eut été ouverte, suite aux plaintes déposées par de nombreuses victimes. Ce mis en cause a été identifié par le propriétaire d'une agence de location de voitures, où ce même prévenu avait loué une Renault pour disparaître par la suite avec. Toujours selon les éléments de l'enquête, c'est avec de faux documents que le mis en cause agissait. Interrogé, le dénommé B.W. ne tardera pas à donner les noms de ses quatre complices, lesquels seront interpellés puis interrogés. Certains nieront le grief du vol mais reconnaîtront celui du faux, alors que les autres affirmeront être innocents. Par ailleurs, la perquisition du domicile du premier mis en cause a permis aux policiers de mettre la main sur de faux documents administratifs, dont des passeports, cartes grises et autres. Comme il importe de signaler que les policiers ont également mis la main sur des restes de documents administratifs que les mis en cause ont tenté de brûler. D'un autre côté, un autre propriétaire d'une agence de location affirmera avoir été victime de ce même réseau, qui l'aurait soulagé de trois voitures, (une Kia, une Picanto et une Hyundai). Une autre voiture volée, une Chevrolet, a pu être récupérée par les éléments sécuritaires. Signalons que l'épouse de l'un des mis en cause niant les faits, et se trouvant sous contrôle judicaire, a également été entendue lors de l'enquête. Appelé hier à la barre, le principal accusé tentera de nier les griefs du vol. Toutefois, il sera confronté au propriétaire de l'agence de location qui le reconnaîtra. Par ailleurs, les autres mis en cause reconnaîtront le délit du faux et nieront celui du vol, expliquant ignorer à quoi servaient les faux documents qu'ils établissaient. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public requit les peines de quinze et huit ans de réclusion. La défense plaidera la non-culpabilité pour le vol et les circonstances atténuantes pour le faux. Au terme des délibérations, la cour prononcera son verdict : trois ans de prison ferme et cinq à sept ans de réclusion.