De nombreux estivants qui choisissent les plages de Kristel pour leur destination de villégiature se disent indignés contre l'exploitation sauvage de certaines aires pourtant réservées aux familles en parkings de véhicules par des automobilistes indélicats. Ces pratiques se généralisent et prennent des proportions inquiétantes dans les plages d'Aïn Defla et Sidi Moussa tout particulièrement. «L'espace réservé aux estivants est de plus en plus réduit. Nous ne savons plus où nous installer. Les automobilistes garent leurs véhicules n'importe où et n'importe comment en l'absence de gardiens susceptibles d'organiser le stationnement des voitures», dira un citoyen, qui ajoute : «L'autre problème qui gâche le séjour des estivants sur ces plages, c'est l'insécurité. Ici, les amateurs de la grande bleue sont la proie de voleurs et délinquants. On m'a volé mon portable et de l'argent. Il est impératif que l'on intervienne pour mettre un terme à cette situation. Le gardiennage des parkings et des aires réservées aux familles doit être assuré sérieusement». Sur ces préoccupations, le président de l'APC de Gdyel, Boumediène Mimoun, affirme que «l'organisation du stationnement des véhicules relève du ressort des gardiens de parkings et de leurs gérants. Les autorités locales ont autorisé la créations de ces parking afin d'organiser le stationnement des véhicules». Pour ce qui est de l'insécurité, l'on saura qu'un nombre non négligeable de vols a été enregistré, et dont les auteurs n'ont pas été identifiés. Nous relevons aussi que le nombre des agents de sécurité affectés à ces plages reste insignifiant par rapport à leur étendue et au nombre d'estivants les fréquentant. A souligner que la zone de Kristel a bénéficié d'un projet d'envergure inscrit au programme sectoriel de la pêche. Il s'agit d'un port de pêche dont le budget initial réservé est de l'ordre de 200 milliards de centimes. Pour ce qui est des prestations de services, il y a lieu de savoir que les autorités locales ont refusé de délivrer des autorisations de vente de repas froid. «Nous avons refusé de délivrer des autorisation pour vente de casse-croûte ou de repas froids, afin d'éviter tous cas d'intoxications alimentaires, d'autant plus que les mesures de contrôle de qualité ne sont pas assurées sur place», souligne le président de l'APC de Gdyel. Cette décision n'a pas été du goût des certains estivants ni de certains postulants à cette activité. «Les responsables ont refusé de me délivrer une autorisation pour vendre des repas froids et casse-croûte, même si les estivants réclament ce type de prestations», dira M. Boumèdiene. Il est à souligner, sur un autre registre, que les plages de la côte Est de Kristel relevant de la commune de Gdyel souffrent de détérioration du réseau routier les reliant au chef-lieu de commune du fait de l'activité générée par la réalisation du port de pêche et tout particulièrement du va-et-vient perpétuel des camions reliant les carrières.