Les forces de l'ordre continuent à nettoyer les maquis de Kabylie et remportent, pour le moment, des victoires avec l'élimination des éléments armés signalés dans les parages. C'est ainsi et alors que le ratissage sur les maquis de Aït Ouabbane, dans la commune de Akbil, daïra de Aïn El Hammam, sise à une soixantaine de kilomètres à l'Est de Tizi-Ouzou, se poursuit toujours sans qu'aucun bilan ne soit rendu public pour le moment. On sait seulement que les forces de l'ordre ont cessé les pilonnages et bombardements et que les troupes au sol ont pénétré plus avant dans le maquis. Par ailleurs, deux terroristes ont été abattus, hier vers les cinq heures du matin, près d'Icherridene dans la commune de Aït Aggouacha, daïra de Larbaâ Nath Irathen. Selon nos sources, les forces de l'ordre, agissant sur renseignements, ont monté une embuscade près du village d'Icherridene et vers l'aube, deux terroristes transitant par ces lieux, sont tombés dans la nasse. Ne répondant pas aux sommations d'usage, les deux terroristes ont été abattus sur place et leurs armes, des kalachnikovs, ont été récupérées. Les corps des deux criminels ont été transférés au CHU Nedir de Tizi Ouzou pour les besoins de l'identification. Les forces de l'ordre ont démontré et démontrent, chaque jour si besoin est, leur supériorité sur le terrain, en témoigne aussi le palmarès, chaque jour brillant, des victoires remportées sur les criminels. Il faut dire que désormais le renseignement se fait plus dense et surtout plus précis et cela augure d'une prochaine extermination de la vermine dans les massifs de Kabylie. Même si dans le sud de la wilaya et notamment dans certains villages et hameaux isolés, des actes terroristes qui, selon les observateurs ne sont que des réactions de bêtes blessées, sont encore recensés. D'ailleurs, les soldats installés dans cette partie de la wilaya, comprennent des forces spéciales plus aguerries et donc forcément plus offensives. Pour des raisons évidentes de sécurité, nous n'allons pas donner les emplacements de ces forces spéciales. Toujours est-il que dans cette région, comprenant Draâ El Mizan, Boghni et les Ouadhias, les populations ont recommencé à espérer et disent clairement leur soulagement.