Accusé dans une affaire de détention et commercialisation de stupéfiants, le mis en causer S.K., condamné en première instance par le tribunal d'Oran à la peine de huit ans de prison ferme a comparu, hier, devant la cour d'appel à la suite de l'appel interjeté par le Parquet. Comparaissait également à cette audience, le dénommé Z.L., qui fut acquitté en première instance. Les faits qui ont donné lieu à cette affaire remontent au début de l'été. Le premier mis en cause, S.K., était alors arrêté au port d'Oran avec en main une valise contenant plus de 5.000 comprimés de psychotropes. Cette quantité de psychotropes était dissimulée parmi des effets vestimentaires qui lui avaient été envoyés par un ressortissant algérien résidant en France. Devant les éléments des services de douanes, lorsque la valise était ouverte, le mis en cause allait montrer un air stupéfait apercevant ces psychotropes. Il affirmera son innocence, expliquant que c'était des effets vestimentaires qu'il devait réceptionner, ainsi que des articles de sport qu'il devait remettre à un certain «L» que des investigations immédiatement entreprises allaient identifier. Ce second suspect, Z.L., interpelé, clamera son innocence devant le magistrat instructeur devant lequel il était présenté. Appelé, hier, devant la cour d'appel, S.K. maintiendra ses précédentes déclaration et affirmant toujours son innocence : «Votre honneur, comment pourrais-je m'aventurer à réceptionner une valise contenant des stupéfiants ?» De son côté, Z.L. niera avoir une quelconque relation dans cette affaire. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public demandera le maintien de la première peine de huit ans de prison ferme contre S.K., tout comme il demandera l'annulation de l'acquittement retenu au profit de Z.L. contre lequel il requerra la peine de sept ans de prison ferme. La défense de ce dernier plaidera l'acquittement pour manque de preuve tangible. Une plaidoirie qu'adoptera également la défense de S.K. L'affaire a été mise en délibération.