Condamné en première instance par le tribunal d'Oran à sept ans de prison ferme pour détention et commercialisation de stupéfiants, K.L. a comparu, hier, devant la cour d'appel d'Oran. Les faits de cette affaire remontent au début du mois de janvier 2010, à Maraval, lorsque le mis en cause, cité plus haut, a été interpellé par les éléments de la police qui agissaient sur informations. Fouillé, il a été trouvé sur lui 10g de kif traité. Interrogé, il explique aux enquêteurs que le kif était destiné à sa propre consommation. Toutefois, il est écroué pour le grief cité plus haut. Appelé hier à la barre, le mis en cause dira avoir déjà été condamné trois fois pour consommation de kif. Le président de l'audience lui demande alors de citer son fournisseur. «Votre Honneur, lui répond-il, je l'ai déjà dit lors de l'enquête, il s'agit d'un jeune qui se prénomme Mohamed El Maâsakri chez qui je m'approvisionne régulièrement en ville nouvelle. –Donc, vous connaissez son domicile? –Non, Votre Honneur, on se voit dans la rue seulement.» Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis le maintien de la première peine. La défense demande la requalification des faits, de commercialisation à consommation. S'appuyant sur le casier judicaire du mis en cause, l'affaire est mise en délibéré.