Accusée dans une affaire d'ouverture de lieu de débauche, la dénommée R.H., âgée d'une quarantaine d'années, a comparu, hier, devant la cour d'appel. Cette mise en cause, jugée en première instance, avait été condamnée pour ces griefs dont elle est accusée à la peine de 18 mois de prison ferme. En date du 28 juin de cette année, les voisins de cette celle-ci saisiront les services de police auprès desquels ils déposeront plainte contre l'utilisation par cette dernière de son appartement en lieu de rencontres nocturnes. Une souricière était alors tendue à l'effet de prendre en flagrant délit la dénommée R.H. Les policiers arrêteront deux couples non légitimes en son domicile. Appelée, hier, devant la cour d'appel, la prévenue niera les faits arrêtés à son encontre, affirmant que c'est une accusation gratuite que lui porte son voisinage. «Je sui mère de famille et veuve… Je vis en travaillant comme femme de ménage à l'APC, et fait d'autres travaux de ménage chez des particuliers… J'ignore pourquoi les gens se mêlent de la vie d'autrui. Personne n'a de droit sur moi !» «Certes, personne n'a de droit sur vous, mais cela ne veut pas dire que vous avez le droit de transformer votre maison en lieu de débauche», insistera le magistrat de l'audience. «Je n'ai rien fait de tel !», ajoutera l'accusée. Lors de son réquisitoire, le procureur, avec un brin d'ironie, rappellera que la prévenue a déjà été condamnée pour les mêmes faits. Il requerra le maintien de la première peine.