Depuis quelque temps, dans la wilaya de SBA et tout précisément dans la maison FLN, la période estivale de l'avant ramadhan est devenue fertile en rumeurs, en conflits internes et en intrigues politiciennes. C'est le cas des trois APC où un flou très et une atmosphère de mésentente règnent: Sidi Bel-Abbès, Télagh et Ras El-Ma. Dans la commune de la capitale de la wilaya, un conflit oppose le maire, M. Mahdi, à la majeure partie de l'assemblée, l'accusant de tous les maux, notamment l'accaparement du patrimoine municipal, attribué à une femme, membre simple de ladite assemblée, composée de 21 personnes. Comme ils l'accusent aussi, poursuit notre source d'information, d'absentéisme et de prise de décisions unilatérales. A Télagh, seconde plus importante ville de la Mekerra, les membres, tous partis confondus, se disent, aujourd'hui, discrédités par la population locale, à l'issue des vives contestations, nées de l'affichage de la liste des bénéficiaires des 80 logements sociaux. Les membres formant une majorité absolue seraient prêts à établir une motion de retrait de confiance et faire tomber le maire. Ils ont d'ailleurs décidé de boycotter les festivités du 20 août dernier, contestant sa présence au cimetière et dans la salle des fêtes. M. Akkal, membre influant de l'APW de Sidi Bel-Abbès, apprend-on, a été délégué pour y calmer la tension. Par ailleurs, au sein de l'APC de Ras El-Ma, à l'extrême sud-ouest de la wilaya, le violent bras de fer qui a opposé, en 2008, des membres au président, vient d'être ravivé, après la convocation des membres de ladite assemblée devant le tribunal de Sfisef, le 26 du mois en cours. Cette poursuite judiciaire, nous a-t-on annoncé, est motivée par la plainte déposée par le vice-président, M. Guendouzi, contre le P/APC, M. Omar, qu'ils avaient déjà accusé de mauvaise gestion, de favoritisme et d'élaboration de factures salées.