Un projet estimé à 1,5 milliard de dinars et visant la réalisation d'une station d'épuration (STEP) destinée à collecter les eaux usées du chef-lieu de la wilaya d'Ain Témouchent, vient d'être lancé par la direction de l'Hydraulique de la wilaya. Entre-temps, la wilaya d'Ain Temouchent a pu réaliser une dizaine de stations de lagunage à travers certaines communes. Ce projet est toutefois le premier du genre et coïncide, nous dit-on, avec l'arrivée en 2008 du nouveau DHW, M. Hamel, à la tête de la direction de l'Hydraulique, qui vient de lancer ce projet depuis quelques jours, alors qu'il était gelé depuis 2006. Selon M. Hamel, ce projet a été confié à une entreprise mixte algéro-espagnole, la COMA pour ne pas la nommer et dont le siège se trouve à la sortie de la ville de Aïn Témouchent, en allant vers Terga. Le marché estimé initialement à 1,5 milliard de dinars vise à implanter une STEP appelée à traiter 9.000m3/jour d'eaux usées, provenant de toute la ville de Sidi Saïd. Des eaux qui une fois traitées, devront irriguer plus de 300ha de cultures maraîchères, y compris les terres de la ferme pilote agricole située à quelques mètres du site d'implantation de la STEP. «Ces eaux usées, rappelle M. Hamel, se déversent au niveau de la plage de Terga, ce qui est très dangereux pour la santé des riverains et des baigneurs. Désormais, dira-t-il, ces eaux usées seront traitées avant de regagner la mer non sans bénéficier aux agriculteurs riverains». A signaler que ce projet, dont le suivi est confié à un bureau d'étude, devrait être livré dans les 24 mois. Du moins, tel est le délai imparti au groupe algéro-espagnol pour remplir sa mission. Quant au problème que posent les eaux usées de Terga, se déversant également sur la plage du même nom, il pourrait être résolu par l'implantation d'une petite station de lagunage à la sortie du village et ainsi tout rentrera dans l'ordre.