Trois mis en cause dans une affaire de détention et commercialisation de stupéfiants, blanchiment d'argent et détention d'armes à feux, ont comparu, hier, devant la cour d'appel d'Oran. Les mis en cause, B.J., A.W. et A.L., qui devaient répondre du grief de détention et commercialisation de stupéfiants, ont, par le biais de leur défense, demandé à bénéficier de la liberté provisoire, en attendant que la cour suprême tranche sur le pourvoi en cassation interjeté par ces derniers. Les mis en cause avaient été condamnés en première instance à une peine de quinze ans de prison ferme par le pôle judiciaire d'Oran, au mois de décembre de l'année passée. Après appel, ils ont comparu une seconde fois devant la cour d'appel au mois d'avril de cette année et écoperont, cette fois-ci, de la peine de dix ans de prison ferme. Les faits de cette affaire remontent donc au début de l'année, lorsque des informations arrivent aux éléments sécuritaires à propos d'un réseau spécialisé dans le trafic des stupéfiants. Ce dernier activait entre Bab El-Assa et Oran. Les investigations aboutissent à la saisie de 166 kg de kif, cachés dans une villa à Bir El-Djr. Tout comme elles concluront que les principaux éléments de ce groupe étaient issus d'une seule et même famille, dont le père, un militaire à la retraite. Les éléments sécuritaires chargés de cette enquête et après la perquisition dans un appartement loué par l'un des mis en cause, mettront la main sur une arme à feu et des munitions. Rappelons également que c'est suite à une enquête approfondie sur cette affaire qu'il a été établi que l'argent provenant de la vente de kif était blanchi par l'achat de biens immobiliers. A savoir des villas à Oran, toutes acquises au nom du père. Hier et suite à la demande des trois mis en cause, cités plus haut, le représentant du ministère public a émis un refus, quant à leur demande en liberté provisoire et l'affaire a été mise en délibération. Signalons toutefois que le cerveau de ce groupe se trouve toujours en fuite.