Dans le cadre des actions de lutte contre l'abattage clandestin, des brigades des services de la concurrence et de la répression de la fraude, relevant de la direction du commerce, en coordination avec les services de la gendarmerie, ont effectué une série d'inspections et de contrôles inopinés ayant touché plusieurs points d'abattage clandestin, à l'intérieur et à l'extérieur du tissu urbain. A l'issue d'une de ces opérations, il a été saisi 344 kilogrammes de viande rouge qui étaient exposés à la vente au niveau de certains points d'abattage clandestin, notamment à l'entrée de la zone industrielle de Hassi Ameur. «32 moutons, abattus dans des conditions ne répondant nullement aux normes d'hygiène, ont été saisis. Il s'agit d'une viande non estampillée, provenant de l'abattage clandestin», précise-t-on au niveau des services de la direction du commerce. Il faut dire que «les vendeurs» de viande non soumise au préalable au contrôle vétérinaire trouvent toujours leurs fournisseurs qui exercent dans la clandestinité dans les quartiers populaires de la ville. Certains consommateurs trouvent aussi leurs comptes dans l'achat de la viande rouge provenant de l'abattage clandestin à cause de son prix, relativement moins élevé que dans les marchés. En effet, la viande de l'abattage clandestin est cédée à un prix très abordable, ne dépassant pas les 600 dinars le kilo. Les éléments de la gendarmerie affirment que «les quantités de viande saisies serviront de nourriture aux animaux. Auparavant, ce type de viande était donné aux établissements d'accueil de personnes âgées, ou psychiatriques.