Un groupe de harraga, originaires d'Oran, a été intercepté, hier aux environs de 5 heures du matin, par les gardes-côtes, à deux miles des côtes de Bousfer. Les aventuriers de la mer ont été abandonnés par leur guide, après que leur embarcation est tombée en panne. Le groupe de 11 personnes, qui tentaient de quitter clandestinement les côtes algériennes pour rejoindre le territoire espagnol, a été surpris, à l'aube, par les gardes-côtes relevant de la façade maritime Ouest qui étaient à bord de pneumatiques semi-rigides. Pour revenir aux harraga, c'est le moteur Suzuki d'une puissance de 40 chevaux de leur embarcation qui est tombée en panne à deux miles et demi, au nord des côtes de Bousfer. Le guide qui les accompagnait a alors pris la fuite en se jetant à la mer. Les harraga, dont l'âge varie entre 19 et 39 ans, habitent à Haï Oussama (ex-Boulanger) et au quartier de Sidi El-Bachir (Plateau) à Oran. Et le fait à retenir de cette tentative de hedda, c'est la présence parmi les harraga d'un jeune dont une jambe était emplâtrée pour une fracture apparemment récente. L'autre fait aussi à relever est cet autre harrag, coiffeur de profession, qui emmenait avec lui son équipement dans l'espoir de l'utiliser en… Europe.