Le ministre de l'Education nationale, Boubekr Benbouzid, était jeudi, l'hôte de la wilaya de Tizi-Ouzou. En visite de travail et d'inspection, le ministre devait visiter quelques établissements relevant de son secteur et apporter, lors d'un point de presse, tenu en marge de sa visite, des précisions sur les réalisations et aussi sur les problèmes encore pendants. Il devait ainsi déclarer que les portes du dialogue sont ouvertes à tous les syndicats activant dans le secteur. Le ministre s'est dit satisfait des conditions dans lesquelles s'est déroulée la rentrée des classes. Même s'il a déploré le recours à la grève, par les syndicats autonomes, lors du premier jour de la rentrée scolaire. Au niveau d'un établissement de Tizi-Ouzou ville, c'est une enseignante qui a interpellé le ministre sur «la non régularisation des situations, notamment financières, des enseignants» et de préciser qu'elle attend toujours des arriérés de salaires tout comme beaucoup de ses autres collègues. Peu auparavant, c'est le directeur de l'Education qui devait souligner, dans son exposé, que «toutes les situations financières ont été réglées». La délégation ministérielle devait se rendre ensuite à Draa Ben Khedda où le ministre s'est abordé devant la presse les divers sujets de l'heure. Il fera part du budget alloué par l'Etat pour la réévaluation des coûts des projets non achevés dans les délais impartis. Il note dans ce contexte que les retards dans les réalisations demandent à chaque fois des révisions d'enveloppes allouées. Benbouzid expliquera ensuite que «2000 postes budgétaires ont été ouverts dans le secteur, postes à même de permettre de régler le problème des enseignants vacataires et autres contractuels, puisque ces derniers seront invités à participer à un concours qui sera organisé au mois d'octobre. Revenant sur les mouvements syndicaux dans le secteur, le ministre précisera que «les portes du dialogue sont ouvertes». «Après l'Aïd, a-t-il souligné, il y aura des discussions avec les syndicats activant au sein de l'Education où tous les problèmes seront abordés». Ne manquant pas d'aborder le problème des tabliers exigés des scolarisés, le ministre affirme avoir instruit les directeurs de l'Education afin que les nuances de bleu et de rose soient admis, ajoutant qu'un délai d'une vingtaine de jours supplémentaires a été accordé aux élèves afin de leur permettre d'acquérir ces tabliers.