Le Complexe de la jeunesse de Sidi bel-Abbès a abrité, à la veille de l'aïd el-fitr, une soirée dédiée aux enfants nécessiteux, venus nombreux assister à un agréable programme alliant spectacle artistique, collation et distribution de trousseaux scolaire par l'entremise de l'association culturelle Ahl Bled dirigé par Abbes Sedjerari, en collaboration avec le Complexe de la jeunesse représenté par son directeur Bouchakor Mohamed. «L'initiative, fort louable, montre s'il en est que la solidarité est le geste le plus «humain» signifiant que chacun peut améliorer le sort des autres en se drapant de cette vertu qu'il faut cultiver dans notre société», dira un père de famille qui assistait à l'événement. C'est par une comédie comique que la petite scène a ouvert le rideau dans une histoire burlesque sur les rapports humains, où se mêlent convoitise, cupidité et sens civique, interprétée par l'irrésistible Mehadji Bensaid, avec la complicité de Hadj Said Miloud. «C'est un moment de rire intelligent», faisait-on remarquer dans la salle. Pour sa part, l'école de danse allaoui, Ahl Bled, a gratifié le public qu'une danse dans le genre «hsaiba», accompagnée du kalouz, bendir, gasba et jeu de scène, emballant et provoquant des youyous. Quant au clou de la soirée, c'était incontestablement la cérémonie de distribution des affaires scolaires aux élèves issus de familles démunies. «Mais au-delà de l'initiative, à saluer, il y a lieu de relever qu'il existe une classe pauvre dans la société, classe subissant les affres de la vie, ne parvenant pas à subvenir à leurs besoins élémentaires. C'est pour dire que beaucoup reste à faire sur plan social», dira un homme, la cinquantaine passée. Toujours est-il, les bénéficiaires n'ont pas manqué de montrer leur joie devant ce geste, et la soirée s'est achevée par une collation offerte aux convives qui ont certainement fait la prière de voir «la pauvreté disparaitre un jour de notre très riche pays».