Les usagers du tronçon du chemin de wilaya N°7 (CW7) reliant la ville de Jdiouia à la commune de Hamri, à quelque 35km au nord-est de Relizane, se plaignent de l'état lamentable de l'étroite chaussée sur une quinzaine de kilomètres, farcis de nids de poules et jalonnés de dangereux eucalyptus. Selon nos interlocuteurs, ce tronçon est devenu impraticable, en raison des nids de poule qui se sont multipliés depuis les pluies diluviennes qui se sont abattues l'année passée sur cette région. «L'état de la chaussée est devenu intolérable pour nous et si je veux éviter un nid de poule, je tombe dans le suivant, sachant que le moindre écart peut nous coûter cher, à cause des nombreux véhicules qui arrivent en face», s'insurge H. Mokhtar, un chauffeur de taxi qui poursuit: «Nous demandons la réhabilitation de cette route, que nous seront obligés d'éviter à l'avenir, quitte à déplaire à nos clients, si jamais les choses restent en l'état», a-t-il prévenu. En plus de l'état de cette route, les usagers dénoncent «l'étroitesse de la chaussée que jalonnent de trop près les eucalyptus sur quelques kilomètres et qui exposent les conducteurs aux dangers de finir contre un arbre, dans le cas où ils voudraient éviter le pire venant d'en face», signale B. Mohamed un enseignant de Jdiouia. Par ailleurs, le CW7 emprunté par les usagers qui veulent se rendre à l'ouest vers la wilaya de Mostaganem, via Ouled Maâlah, Hachachta, Sidi-Ali et Aïn Tédelès d'une part et dans l'est du Dahra en passant par Mazouna ou Sidi M'hamed Benali d'autre part, connaît quotidiennement un trafic intense. D'où l'avantage que pourraient tirer ses usagers, en matière de confort et de sécurité, de l'élargissement de cette chaussée d'une part et du revêtement bitumineux d'autre part, conformément aux normes requises par cette voie. «Une voie pourtant aussi empruntée qu'une route nationale», nous a-t-on affirmé.