Les automobilistes et transporteurs de la commune de Toudja, 30 Km au nord-ouest de Béjaïa, se plaignent de l'état de la route reliant leur localité à celle de Oued Ghir. Aux dires des usagers, cette voie du CW n°43, devenue une source d'angoisse et de colère pour eux, connaît une dégradation avancée notamment au niveau du lieudit Timri Taberkant jusqu'à Aghbalou, chef-lieu communal de Toudja. En effet, ce tronçon offre un spectacle des plus désolants : nids-de-pouls, crevasses,…. Autant d'obstacles qui s'ajoutent aux rétrécissements et l'étroitesse des virages pour menacer constamment la sécurité des usagers de cette route. Même topo pour le reste du chemin menant à Oued Dass en passant par les villages d'Achlouf et Souk El Djemâa où la chaussée est nettement délabrée. « Notre route impraticable est source d'un vrai calvaire qui nous ronge au quotidien. Nous n'arrivons pas à comprendre pourquoi nos responsables restent ainsi passifs devant une situation pénalisant toute une région. Les pouvoirs publics doivent mettre fin à ce problème auquel nous sommes confrontés depuis fort longtemps », se plaint un automobiliste de Toudja. Notons que les transporteurs assurant la ligne Toudja-Oued Ghir et affiliés à l'Union nationale des transporteurs (UNAT) sont montés au créneau samedi dernier pour revendiquer le revêtement du CW n°43. Ce dernier, faut-t-il le rappeler, a connu un accident tragique le 2 mai 2007 ayant fait 8 morts et 22 blessés, au niveau du village de Tala Hiba. Depuis cette date-là, le point de Laâziv N'Bijou, lieu de cet accident, est appelé le virage de la mort.
