Le pavillon de soins des maladies osseuses reste toujours fermé et de nombreux malades, atteints de fractures et de maladies osseuses, s'interrogent sur les vraies raisons du retard de l'ouverture de ce pavillon qui se trouve au niveau de la clinique Fellaoucène. Le retard persiste, en dépit de l'achèvement des travaux de restauration, depuis un mois environ. Les patients ont dû donc passer plus de trois mois dans un chalet au centre hospitalo-universitaire d'Oran, qui a été consacré aux soins, sachant que ce pavillon, servant aux soins médicaux, accueillait quotidiennement plus de 100 victimes de fractures. Selon les déclarations d'une dame qui habite à El Hamri et souffrant d'une fracture à la jambe: «La situation est devenue catastrophique et particulièrement, suite aux chutes de pluie. Nous sommes restés, durant toute la matinée, sous la pluie, à attendre notre tour, du moment que le chalet au CHU, destiné provisoirement aux soins médicaux pour les victimes de fractures, est très étroit et ne peut supporter le grand nombre de malades.» Ibrahim A., habitant, lui, à Victor Hugo et parent d'un malade, indiquera qu'il avait appris que «Le pavillon des soins médicaux à Fellaoucène devait être fermé et que les soins seraient effectués au niveau du chalet, installé près du service d'urologie. Ce qui représentera, selon lui, de vraies contraintes aux malades.» Puis il ajoutera: «j'ai dû faire sortir mon proche qui souffrait de fractures importantes, dans la cour de l'hôpital et ce, malgré la pluie.» En nous présentant au chalet, notre surprise sera grande à la vue du nombre très important de malades souffrant de fractures et attendant venir leur tour. Un médecin de la clinique nous apprendra que «la clinique reçoit entre 60 et 100 patients par jour, souffrant de fractures ou de maladies osseuses, et vu leur grand nombre, on devrait penser à un pavillon plus grand, qui puisse supporter ces nombreux malades, venant d'Oran et des différentes wilayas de l'Ouest.» Devant cette situation, des sources relevant du CHU affirmeront: «La décision de maintenir le pavillon de soins des malades fracturés au niveau du chalet n'a pas encore été prise. Cette décision de transfert est venue, suite aux travaux de réhabilitation qui ont touché tous les pavillons de la clinique, y compris le pavillon du rez-de-chaussée, où se trouve d'ailleurs celui réservé aux soins médicaux. Les travaux viennent d'être terminés, depuis quelques semaines seulement et il est attendu que ses services reprennent au niveau de la clinique, vu que le chalet ne peut pas répondre aux attentes de ce grand nombre de malades, qui est en augmentation constante.»