Cette fois-ci, et contrairement à dimanche dernier, il n'y a pas eu mort d'homme. Le chauffeur du camion, de marque Toyota, a préféré foncer sur un arbre pour éviter l'irréparable. Le véhicule, dont le système de freinage a lâché, a failli provoquer, hier samedi, aux environs de 10 heures, une catastrophe, lorsqu'en dévalant une pente fortement inclinée sur les hauteurs de la rue Feghouli, à Tiaret, communément connue sous le nom de "la pente de Saddek", son conducteur l'a lancé sur un arbre. Le véhicule chargé a dévié de sa trajectoire pour aller directement s'engouffrer dans un arbre, ce qui a permis d'éviter une tuerie sur cette rue à grande affluence et, en plus, lors d'une journée de repos. Le conducteur a été évacué au service des urgences de l'EPH Tiaret où il a été pris en charge par l'équipe médicale. Il s'en est sorti avec des blessures assez sévères au niveau des membres inférieurs et quelques égratignures. Interrogé sur ce qui s'est passé, il dira: "Le pire a été évité, Dieu soit loué. J'ai manœuvré pour que le camion n'aille pas écraser les piétons présents sur ma trajectoire. J'ai préféré ainsi envoyer le camion contre un arbre. Le bilan aurait été autrement plus catastrophique." Pour rappel, un accident similaire avait eu lieu, il y a exactement une semaine, lorsqu'un autocar de type 100V8 SNVI, assurant la liaison Tiaret-Oran, a semé la panique au niveau du quartier Ras Essoug, sur les hauteurs de la ville de Tiaret. Là encore, les freins avaient lâché. Dans sa course folle, l'autocar a emporté dans son pare-chocs avant au moins six véhicules stationnés à la rue Emir-Abdelkader. Bilan: un septuagénaire, qui se trouvait dans sa trajectoire, a rendu l'âme sous l'effet du choc et trois piétons s'en étaient sortis avec des blessures.