Les citoyens de la rue Guendouz El-Houari ont exprimé leur grande inquiétude, quant à l'explosion d'un canal des eaux usées qui se trouve tout près du réseau qui les alimente en eau potable, et ce, depuis mercredi dernier. Les services de la SEOR, société de l'eau et de l'assainissement à Oran, n'ont, à ce jour, toujours pas intervenu, pourtant, ce sont eux les premiers responsables, appelés à régler ce problème, selon les citoyens, qui ont tenu à témoigner. «Les services de la SEOR sont intervenus, à plus de trois reprises, pour réparer une fuite d'eau. Pour cela, les ouvriers ont creusé un canal qu'ils ont ensuite enseveli, après avoir terminé les travaux. Cependant, la route n'a pas été bitumée et pis encore, à l'endroit même des travaux, une forte explosion d'un canal des eaux usées a eu lieu. Ce qui a semé l'inquiétude et la peur chez les citoyens de voir ces eaux usées se mélanger avec l'eau potable. Une menace pour la santé publique, en quelque sorte», affirme-t-on. On ajoute dans ce contexte: «Aucune intervention, à ce jour, de la part des autorités concernées et les choses ne font qu'empirer avec la propagation des mauvaises odeurs et la fuite des eaux usées qui inondent la rue, allant jusqu'à la rue Mohamed Boudiaf.» La situation a aussi incité la colère des passants qui n'ont pas supporté ces odeurs nauséabondes. Chose qui poussera les citoyens à implorer les autorités habilitées à intervenir dans les plus brefs délais. Si les autorités s'obstinent et continuent à garder le silence, ces mêmes citoyens menacent de leur faire porter toute responsabilité, dans le cas où ils auraient des problèmes de santé.» Le propriétaire d'une boutique affirmera: «Cette rue est très peuplée et les eaux usées l'ont envahie, ce qui inquiète beaucoup les citoyens. Malgré le passage des ouvriers de nettoiement, relevant du secteur urbain de Sidi El Bachir, la situation reste toujours telle quelle.» Les citoyens ajouteront aussi que «la rue nécessite un sérieux entretien, et le plus vite possible, du moment que les fuites d'eau ont engendré son affaissement et nous avons peur de voir surgir une autre catastrophe, vu la négligence des autorités concernées.» Ali, habitant cette rue depuis plusieurs années, dirigera notre attention vers un tas d'ordures qui reste entassé, depuis la fête de l'Aïd. «Les ouvriers de nettoiement sont pourtant passés par la rue Mohamed Boudiaf et c'est ce qui participe à la propagation des mauvaises odeurs et suscite la colère des citoyens qui se voient, par ce fait, marginalisés», dira-t-il. Nous avons, pour notre part, contacté les services de la SEOR, premier responsable de l'assainissement au niveau de la commune d'Oran, mais aucune réponse ne nous a été donnée.