Les désagréments causés quotidiennement aux citoyens par les motos, à travers la capitale de l'Emir, semblent faire réagir les autorités locales, notamment les services de la sûreté urbaine, selon lesquels 174 engins ont été placés en fourrière depuis le début de l'année en cours, parmi eux 94 saisis durant ces dernières semaines. Les causes ayant concouru au retrait de ces deux-roues pétaradantes de la circulation, sont liées au retrait illégal du silencieux du pot d'échappement, l'excès de vitesse, l'absence du casque de protection ainsi que le défaut des documents administratifs exigés pour chacun de ces engins (assurance, licence de propriété, etc.) La saisie de ces 94 motos porte ainsi à 174 le nombre d'engins de ce type retirés de la circulation depuis le début de l'année en cours. Les engins saisis ont tous été déposés auprès du parc communal, tandis que leurs propriétaires ont écopé de PV adressés à la justice, appelée à statuer sur leurs cas. Ceci étant, en plus de la pollution sonore causée aux citoyens, par leurs tuyaux d'échappement trafiqués, ces engins mettent en danger la vie de leurs conducteurs et celle de leurs concitoyens. Il ne se passe pas en effet une semaine, sans que leurs conducteurs ne soient les acteurs privilégiés d'accidents, dont ils sont souvent les principales victimes. Ceci dit, malgré ces résultats tangibles réalisés sur le terrain, ce phénomène persiste toujours. D'où la réaction des citoyens qui exigent plus de mesures draconiennes dans l'application de la réglementation liée aux conditions de circulation de ces engins de l'enfer. Parmi elles, l'exigence d'un permis de conduire et le passage au contrôle technique, comme pour les autres véhicules.