Nombre de citoyens, utilisant les ponts et les passerelles, expriment leurs craintes devant l'état dans lequel se trouvent ces derniers. Selon eux, ils seraient complètement fissurés et menacés d'effondrement, vu la vétusté des escaliers. De plus, signale-t-on, plusieurs parties se trouvant sur les côtés, inférieur et supérieur, de ces ponts, seraient considérablement abîmées. Ajouter à cela, les attaches qui se trouvent dans un état pitoyable, et dont certaines ont même commencé à se détacher. A. Malika, croisée près de la poste d'Es-Sénia, déclare: «J'ai eu à utiliser cette passerelle une seule fois dans ma vie et j'ai failli être blessée. Elle risque de s'effondrer à tout instant, vu la vétusté de ses escaliers. Je préfère donc prendre le risque de traverser la route, plutôt que de risquer ma vie sur ce pont.» Une étudiante en psychologie, M.M., résidante de la cité universitaire des 2000 lits, ajoute: «Je n'ai pas le choix, je dois utiliser cette passerelle, pourtant impraticable de par l'état délabré de ses escaliers et en dépit du risque de son effondrement». B. Houari, traversant le pont d'El-Bahia, dira: «Je trouve Que ce pont est dangereux. Regardez ses piliers, ils sont très abîmés. D'ailleurs, la plupart des citoyens ne l'utilisent plus, de peur de tomber ou de se blesser. Ce pont a bien besoin d'être restauré, et ce, dans les plus brefs délais.» Un autre jeune, qui se trouvait près du pont à Gambetta, reliant la rue Pierre Cardin à l'Hippodrome, confie: «Vu l'ancienneté de sa construction et sa vétusté, ce pont se trouve dans un état délabré et en dépit de cela, les gens sont forcés de l'utiliser, et ce, au péril de leurs vies, vu qu'il constitue le seul moyen à relier Carteaux à l'Hippodrome. nes personnes âgées ne l'utilisent jamais, de peur de tomber ou de glisser. Je n'oublierai pas de signaler que certaines attaches, servant à le consolider, semblent ne plus y être et ceci a entraîné la secousse des escaliers.» Le responsable des services techniques au niveau de la direction des travaux publics, déclarera: «Ce problème ne concerne pas directement la direction des travaux publics, c'est le rôle de la commune. Cette dernière doit recenser tous les manques concernant les ponts, et surtout ceux qui entravent la sécurité des passants. En ce moment, la direction s'occupe de quatre passerelles dont trois à Boutlelis et une à Mers El Kébir.» De son côté, l'adjoint en second du président de l'APC d'Es-Sénia dira: «Actuellement, on ne peut pas intervenir, tant que les travaux du tramway sont en cours. Ceux-ci nous empêchent de prendre la moindre mesure.»