Des dizaines de citoyens, face à une crise du transport qui perdure entre Gdyel et Oran, sont contraints d'attendre plus d'une heure à l'arrêt de Gdyel, le matin, et celui des Castors, le soir, et ce, dans le seul but d'obtenir une place dans le bus. Situation qui provoque de grandes bousculades, selon les propos des citoyens. M. Mansour, un citoyen, déclarera: «La crise du transport persiste toujours entre Gdyel et Oran et s'accentue plus aux heures de pointe, nous sommes donc obligés de se bousculer pour pouvoir décrocher une place dans le bus, pour se rendre à Oran et le même scénario se répètera en fin d'après-midi, lors du retour.» A. Abdellah dira: «Face à cette crise de transport et au manque flagrant de bus, je suis obligé d'attendre aux arrêts et bousculer les gens, moi aussi, pour réussir à monter dans les rares bus qui passent, et cela, matin et soir.» Y. Mohammed ajoutera: «La plupart du temps, je dois recourir aux clandestins pour faire la desserte entre Oran et Gdyel et arriver, le plus vite, à mon travail. Tout cela n'a qu'une réponse, ne pas perdre de temps.» Des sources provenant de la direction du transport, attribuent la cause de cette crise au nombre réduit de bus et également aux contrats qui lient certains propriétaires de bus à des entreprises qui les engagent afin d'assurer le transport à leurs employés. Les contrats sont conclus, et ce, malgré les nombreux avertissements de la direction du transport, quant à résilier leurs agréments. Sauf que cette loi n'a jamais été appliquée, et ce, dans l'attente de procédures concrètes et répressives à l'encontre des contrevenants.