Selon une source sécuritaire, le dénommé S.A., la soixantaine et cadre à l'OPGI, a été présenté, hier, devant le magistrat instructeur du tribunal d'Oran, pour corruption et a été écroué. Selon la même source, ce dernier aurait été pris en flagrant délit de corruption, par les éléments de la police au centre-ville, suite à la plainte déposée par la victime, un entrepreneur. Toujours selon cette même source, l'OPGI devait régler à cet entrepreneur une somme d'argent, estimée à près d'un milliard quatre cents millions de centimes. A plusieurs reprises, celui-ci avait relancé les services de l'OPGI pour recouvrir son argent. Et voilà que le dénommé S.A., chargé du dossier, lui fera une proposition, celle de lui régler la situation, à condition de «coopérer». Sans perdre de temps, la victime se présentera à la 17ème sûreté urbaine pour les informer du chantage auquel il est soumis. Les éléments sécuritaires lui demandent donc d'accepter l'offre et d'aller au rendez-vous fixé, afin de surprendre le présumé corrompu, en flagrant délit. C'est ainsi qu'ils ont scanné les numéros des billets, 20.000 DA, devant être remis au mis en cause et S.A. sera ainsi pris en flagrant délit de corruption. Signalons que cet employé est en fin de carrière et que son affaire rejoint celle du directeur technique du secteur urbain d'El Othmania, jugé, lui aussi, pour corruption et condamné à deux ans de prison ferme.