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Ils ont failli périr sous les décombres d'un effondrement partiel Les habitants de l'immeuble n°21 dans la rue Belhouari, protestent devant le siège de la wilaya
Les familles, habitant l'immeuble n°21 de la rue Belhouari, se sont rassemblées devant le siège de la wilaya en signe de contestation contre les conditions dangereuses dans lesquelles elles vivent. Ces dernières affirment, en effet, que l'immeuble dans lequel elles habitent, souffre d'une vétusté avancée et risque de s'écrouler à tout moment. Récemment, un balcon et le couloir d'une maison située au deuxième étage se sont effondrés et de lourds dégâts humains auraient été enregistrés, n'était la vigilance du voisinage et de l'intervention à temps des services de la protection civile qui ont utilisé les escaliers de secours pour faire évacuer les habitants. Parmi les protestataires, Mme Derrak Chafika, qui témoignera: «Aux environs de 20h, j'ai entendu un bruit assourdissant, similaire à celui d'une déflagration et accompagné de hurlements. C'était, en fait, l'effondrement total d'un couloir et d'un balcon situé au deuxième étage. Nous frôlons la mort, à chaque seconde passée à l'intérieur de cet immeuble, il risque d'ailleurs de s'effondrer à tout moment.» De son côté, Mme Moussa Fatima dira: «C'était un moment épouvantable et tous les habitants de l'immeuble ont eu peur de périr sous les décombres de la partie effondrée. Ce qui m'a fait le plus mal, c'était de voir un voisin sortir difficilement l'un des sinistrés de l'immeuble qui souffre d'hémodialyse.» Quant à la famille Benchorfi qui habite dans cet immeuble depuis 40ans, l'un de ses membres dira: «Nous en avons assez de vivre dans de telles conditions. Outre, les effondrements partiels qui surviennent de façon récurrente, l'humidité fait des ravages dans l'immeuble. L'augmentation du taux d'humidité ne fait donc qu'aggraver les choses, causant à la majorité des locataires, grands et petits, des maladies chroniques, telles l'allergie et l'asthme. Nous avons fait plusieurs correspondances aux autorités locales, mais en vain.» Les protestataires affirment avoir tenté de voir le chef de daïra, mais que ceci leur avait été impossible.