La plupart des marchés hebdomadaires ont enregistré une hausse fulgurante dans les prix des fruits et légumes, qui sont pourtant de mauvaise qualité. Selon les commerçants, ceci est dû à la baisse dans les quantités de ces produits au niveau des marchés de gros qui alimentent les marchés quotidiens et hebdomadaires. Chose qui incitera les citoyens à se plaindre de la mauvaise qualité du produit au moment où les prix s'annoncent élevés, notamment ceux de la pomme de terre et de la tomate qui dépassent les 70 DA le kilo, et ce, en l'absence de tout contrôle. Les citoyens renoncent donc à acheter ces aliments dont le prix n'arrive pas à descendre en dessous des 80 DA. Et M. Mohamed déclarera à ce sujet: «La qualité des fruits et légumes est très mauvaise, surtout ceux à grande consommation, tels que la pomme de terre, les tomates et les oignons, ce sont des produits impropres à la consommation et qui se vendent pourtant à des prix exorbitants.» Une autre dame ajoutera: «Les légumes, exposés au niveau du marché de Gdyel, sont de très mauvaise qualité, ce qui m'a poussé à me rendre au marché hebdomadaire d'Arzew. Mais, la même situation se répétait et à des prix encore plus élevés, en comparaison avec ceux du marché de Gdyel.» Concernant les prix, cette semaine, F. Djamila dira: «La pomme de terre a dépassé les 70 DA le kilo chez certains marchands de légumes, alors qu'elle n'était qu'à 30 DA la semaine passée. Quant aux oignons, ils dépassent les 50 DA le kilo et ne sont vendus qu'à des quantités limitées. Les tomates, elles, sont cédées à 80 DA le kilo.» Même chose pour les légumes saisonniers, tels que les poivrons verts, les haricots, ou le chou-fleur, les marchands indiqueront qu'«ils sont présents sur le marché mais à des quantités très limitées, ce qui engendrera forcément la hausse des prix». Un marchand dans la wilaya de Mostaganem, indiquera pour sa part: «Concernant la pomme de terre stockée, on a dû la vendre à 60 DA le kilo, vu le manque remarqué au marché de gros. Pareil pour la tomate qui atteindra, elle, les 90 DA le kilo.» Quant à la cause du déséquilibre entre l'offre et la demande, constaté au niveau de plusieurs marchés hebdomadaires, un bon nombre de marchands la renvoient à la hausse de la demande, notamment en ce qui concerne la pomme de terre, un élément très essentiel». Notons que les marchés des communes d'Arzew et d'Oran sont alimentés, à près de 90%, de Souk El Lil, situé dans la wilaya de Mostaganem, pourtant ils sont, eux aussi, exposés à cette hausse vertigineuse des prix et ce, en dépit de la mauvaise qualité du produit exposé.