On vient d'apprendre de la DSP de la wilaya d'Aïn Témouchent, qu'une émigrée âgée de 57 ans et venue de France pour passer la fête de l'Aïd El-Adha à Aïn Tolba, était porteuse du virus H1N1 et a pu contaminer deux (2) de ses proches habitant cette ville et qui ont été admis avec elle au centre de référence de Béni-Saf. Les trois nouveaux cas suspects ont subi des prélèvements destinés à être analysés au niveau de l'Institut Pasteur d'Alger et sont pris en charge en soins appropriés à leur état de santé. Par ailleurs, on apprend que sur les 13 élèves hospitalisés pour les mêmes raisons à Béni-Saf, 3 de ces cas sont confirmés. L'un d'eux est scolarisé à l'école El-Farabi, le second à l'école de Sidi-Sohbi et le troisième au CEM Abdelmoumen de Béni-Saf. Selon toujours la même source, les malades admis au centre de référence de Béni-Saf et qui ont terminé leur période de mise en observation, seront déclarés sortants dès aujourd'hui samedi et il ne restera plus que les 3 derniers cas admis en provenance de Aïn Tolba, ainsi que les 3 élèves sus évoqués, placés sous traitement et dont les cas sont confirmés. Ce faisant, tout le monde s'interroge sur les passoires que sont devenus nos ports et aéroports, par lesquels transitent tous ces cas confirmés. A quoi servent les cellules médicales de veille constituées, si certaines d'entre elles ne sont pas placées au niveau de ces points sensibles, ne serait-ce que pour débusquer les cas suspects, puisqu'il est admis que les facteurs déclenchants sont exogènes à notre population?...