Oran aura le privilège d'être la première ville maghrébine à bénéficier, le 17 novembre prochain, de l'opération «Génocyphage», une technique de pointe qui permettra aux scientifiques et c'est une première, de déceler l'identité du diabète de type 2 en Algérie. Prise en charge par le département de biotechnologie de l'IGMO en collaboration avec le leader mondial dans les équipements Applied Biosystems, l'opération «Génocyphage» sera lancée officiellement le 17 novembre à partir d'Oran. «Jusqu'à l'heure actuelle, on ne pouvait détecter l'identité du diabète, désormais avec ces équipements de haute technologie, il sera possible aux scientifiques d'effectuer cette identification», fera savoir M. Achouri. L'opération Génocyphage est financée par le NEPAD (nouveau développement pour le partenariat de l'Afrique), les équipements étant offerts gracieusement par HTDS High Tech Detection Systems et la mise en place se fera le jour inaugural, le 17 novembre à Oran, la première ville maghrébine à bénéficier de cette avancée technologique. De source responsable, on apprendra que la Tunisie et le Maroc ont bénéficié, au même titre que l'Algérie, de l'opération «Génocyphage». La Tunisie devrait lancer son programme dans les trois mois à venir alors que le Maroc verra le lancement de cette opération, lors du premier trimestre 2010. C'est tout à fait logique que l'opération en question touche, dans un premier temps, l'identification du diabète de type 2. Selon les spécialistes en la matière, le nombre de 246 millions, soit 90% de personnes atteintes dans le monde, est la principale raison ayant orienté les recherches dans ce sens.