Les services du groupement de la gendarmerie ont enregistré 113 affaires d'immigration clandestine, depuis le début de l'année en cours. Les candidats à l'immigration, accusés dans ces affaires, sont issus de plusieurs pays africains dont le Nigeria, le Mali, le Tchad et le Maroc, ainsi 182 harraga ont été présentés devant la justice. Il y a lieu de savoir que des enquêtes menées par les services de la gendarmerie ont révélé que 48 nationalités dont certaines asiatiques font de l'Algérie un pays de transit vers l'autre rive. Nos sources affirment que les opérations d'immigration prend des proportions dangereuses, notamment quand elles dissimilent parfois, des actions de trafic de drogue et de contrebande. Il n'est pas inutile de souligner aussi que le traitement de ces affaires d'immigration clandestine, coûte au trésor public, des sommes colossales. A titre illustratif, les examens médicaux dont bénéficient les harraga arrêtés, coûtent, en minimum, 20 mille dinars.