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Alors que c'est la Fédération égyptienne qui a choisi Khartoum
Pourquoi les Soudanais optent-ils pour les Verts ?
Publié dans La Voix de l'Oranie le 18 - 11 - 2009

Pour répondre à cette question, il faut soulever les strates de l'Histoire. Parce que L'Histoire explique tout et toujours. L'ancienne Nubie, l'actuel Soudan, a colonisé l'Egypte, il y a presque 3.000 ans -de 750 à 663 avant J.C- une période que les chroniqueurs qualifient «d'éthiopienne».
Islamisée dans sa totalité au XVIe siècle, la Nubie est divisée en plusieurs Etats, les royaumes du Darfour et du Kordofan, notamment dont les économies étaient principalement basées sur le trafic d'esclaves. Dés le début du XIXe siècle, le cours des événements s'inversa et c'est l'Egypte de Mohammed Ali Pacha, en coalition avec les Anglais et les Français, qui occupera le Soudan en 1821. Cinquante ans plus tard, les Soudanais -sous la conduite du célèbre révolutionnaire le Cheikh de la "Turkiyya", El Mahdi- se soulèveront contre la coalition franco-anglo-égyptienne. Mais la révolution sera écrasée en 1898 par l'armée des coalisés près de Khartoum. Un condominium franco-anglo-égyptien -une sorte de souveraineté de plusieurs puissances sur un territoire- est établi en 1899 sur le Soudan. Le condominium fut rompu en 1951, et le Soudan conquit son indépendance en 1956.
L'Egypte source des problèmes du Soudan
Emancipé du joug colonial, le Soudan traversera plusieurs crises internes -coups de force militaires, guerres civiles, famine et conflits externes avec l'Egypte. Une grande embellie est constatée, sous Djaâfar Muhammad al-Numayri (1969-1985). Les relations égypto-soudanaises sont à leur apogée avec, notamment, la signature, en 1976, d'un accord de défense commune d'une durée de 25 ans, stipulant "qu'une attaque armée visant l'un des deux pays serait considérée comme une attaque contre les deux». Cette embellie n'a jamais occulté les rivalités profondes qui ont opposé les deux pays: la question de la frontière, le partage des eaux du Nil, la cause palestinienne, l'invasion de l'Irak, l'attentat perpétré le 25 juin 1995 contre le président Hosni Moubarak et, enfin, le traitement discriminatoire, à la limite de l'esclavage, des Soudanais résidant en Egypte. Voilà pour les relations égypto-soudanaises.
L'aide indéfectible de l'Algérie au Soudan
Concernant les liens du Soudan avec notre pays, il suffit d'un bref retour dans l'actualité de ces dernières années pour mesurer l'intensité du soutien manifesté par les Soudanais pour les Verts. D'abord, la position sans ambiguïté de l'Algérie quand le procureur du Tribunal Pénal International, Luis Moreno-Campo, a réclamé la délivrance d'un mandat d'arrêt à l'encontre d'Omar El Bachir «pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre au Darfour». Une coquetterie de l'hégémonie des puissances occidentales qui est aveugle quand il s'agit des crimes du taré et sanguinaire Bush et d'Israël. L'Algérie a condamné énergiquement la requête du procureur du TPI. Et, rares étaient les pays arabes et africains à rejeter la demande du TPI. Une action diplomatique de premier plan a été initiée par l'Algérie quand le président Bouteflika, lors du sommet de l'Union africaine, a proposé une résolution qui rejette l'ingérence des pays non africains dans le règlement des conflits africains: un geste majeur qui évita l'agression du Soudan par rapport au conflit du Darfour.
Les Soudanais maltraités en Egypte
Revenons au soutien spontané des Verts par les Soudanais, autorités centrales et simples citoyens : les peuples ne sont pas dupes et n'ont pas la mémoire courte. Si l'annulation des visas pour les supporters algériens est une mesure qui entre dans le cadre de la coopération bilatérale, certes, elle a été dictée par l'urgence de la rencontre. En dépit du fait que le choix du Soudan est le fait de la Fédération égyptienne de football, parce que pensant que le Soudan est une terre d'asile plus favorable pour les Pharaons, les Soudanais ont choisi leur camp: soutenir l'équipe nationale algérienne parce victime de la machine de répression égyptienne. Les Soudanais vivant en Egypte, qui vivent cette réalité au quotidien, en savent quelque chose, et leurs proches au Soudan en sont conscients, sans mensonges des Moukhabarates et sans propagande des chaînes de télévision égyptiennes ou vassales. Seuls les faits comptent parce qu'ils sont l'Histoire. Celle qui est construite par les peuples. Contre les impostures des roitelets et des nervis de caniveaux.


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