Le conseil national des enseignants du supérieur (CNES) a décidé de tenir un rassemblement devant le palais du gouvernement, le jour même de la tenue de la Tripartite, dans le but de dénoncer «l'exclusion et la marginalisation des syndicats autonomes».En effet le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, qui a récemment annoncé que la Tripartite se tiendra le 2 décembre, a précisé que cette rencontre verra la participation d'un seul syndicat en l'occurrence l'UGTA. Aucun syndicat autonome n'est admis à cette rencontre très attendue. Le ministre avait souligné, auparavant, que le seul dossier connu à ce jour dans le cadre de la prochaine tripartite était celui du SNMG. Mais parmi les points qui seront soumis au gouvernement, il est question de «l'évaluation de la situation socioéconomique du pays en raison de l'impact de la crise économique internationale sur l'Algérie de par la baisse du prix du baril de pétrole et l'examen des points contenus dans la loi de Finances complémentaire 2009». Dans tous ces débats, les syndicats autonomes qui portent les revendications socioprofessionnelles des travailleurs seront absents de la Tripartite. C'est pour cette raison que le CNES veut dénoncer cette énième exclusion des syndicats autonomes d'une rencontre qui les concernent au premier chef.Par ailleurs, un communiqué rendu public hier par le CNES, fait état d'une réunion de coordination des sections du CNES, les 20 et 21 novembre à Alger. «La coordination a été alertée par les collègues enseignants qui se trouvent actuellement bloqués à l'aéroport égyptien alors que d'autres se sont réfugiés chez des familles égyptiennes», lit-on dans ce communiqué qui précisera plus loin que «la coordination enverra aujourd'hui une délégation au ministère de tutelle pour lui demander de prendre en charge ce problème, tout comme elle demandera aux autorités algériennes et égyptiennes d'assumer leurs responsabilités pour arrêter le calvaire de nos collègues».La coordination estime que «le respect de la dignité et de l'intégrité des ressortissants des deux pays relève des autorités des deux pays et cela, loin du climat de la haine qui s'est installé».