Le phénomène du vol continue toujours à faire des victimes, au niveau des transports urbains et des citoyens, de toutes tranches d'âge, s'inquiètent de l'ampleur que prend ce vice, pratiqué par des malfrats et appellent donc les autorités à trouver des solutions, en vue de mettre terme à cela. B. Fatiha, une universitaire résidant à Hassi Mefsoukh dira: «Je n'ai jamais imaginé que les moyens de transports urbains pouvaient être très convoités pas des voleurs, jusqu'à l'incident qui s'est produit la semaine passée, me laissant abasourdie. En effet, en empruntant le 4G, une bande de voleurs m'a entourée puis menacée avec des armes blanches. Ils ont fouillé mon sac, en toute discrétion, et m'ont délesté de tout ce que j'avais de précieux. Et là, j'ai ressenti que j'étais victime de l'insécurité.» Un autre citoyen, M. Noureddine, habitant El Hassi, racontera un incident similaire, ayant eu lieu à Hassi Bounif, il dira: «Ces voleurs qui agressent des citoyens dans la rue et les menacent avec leurs armes blanches, le font aussi bien dans les bus, vu que ces derniers sont, dans la plupart du temps, surchargés, ceci facilitant leur tâche.» «Le citoyen qui emprunte un bus devrait être protégé par le receveur et les passagers aussi, mais il se trouve, malheureusement, qu'à Oran, nul n'intervient pour venir en aide à une personne agressée, de peur d'être agressé à son tour. Ceci a donc beaucoup aidé les voleurs à continuer leurs activités malsaines en toute liberté. D'ailleurs, ils peuplent les établissements pénitentiaires, alors que d'autres continuent à voler, un peu partout dans la ville, notamment aux arrêts de bus et même à l'intérieur des bus», nous dira un autre. Et dans l'attente d'une intervention de la part des autorités habilitées qui peuvent, à elles seules, les maîtriser en leur affligeant des sanctions répressives, les voleurs continuent de multiplier leurs victimes.