Le procureur de la République, près du tribunal d'Arzew, a requis une peine de cinq ans de prison ferme et une amende de 500.000 DA, à l'encontre du dénommé B.M., accusé de vol par effraction. L'affaire remonte au mois de juillet écoulé lorsque l'accusé avait cassé le véhicule de la victime A.H., puis avait volé 50 millions de dinars. Mais voilà, on retrouvera, par la suite, à l'intérieur du véhicule en question, un téléphone portable, portant des photos de famille et les numéros de téléphones concernant l'accusé.Lors de l'interrogatoire, ce dernier niera les faits adressés à son encontre et déclarera que son téléphone portable lui avait été volé le 12 juillet, c'est-à-dire avant l'incident. Il affirmera avoir déclaré aux services de police le vol du portable et qu'il ne connaissait pas les numéros se trouvant sur la puce.La victime, elle, déclarera: «J'ai retiré mon argent de la banque, puis je l'ai mis dans ma voiture et je me suis dirigé ensuite vers le bureau de l'APC pour y retirer mes documents. Mais à mon retour, j'ai trouvé les vitres du véhicule cassées. Je me suis donc précipité pour voir si l'argent y était toujours, mais je n'ai rien trouvé. Lorsque j'ai fouillé ma voiture, j'ai trouvé un téléphone portable et le reste de l'argent que j'avais retiré, estimé à 08 millions.» A.H. poursuivra avoir contacté un collègue à lui pour déposer une plainte et ils concluront, tous deux, que le téléphone retrouvé appartenait bien à l'accusé.B.T., le gendre de l'accusé avait été appelé pour témoigner et déclarera ne pas avoir reconnu la personne qui l'avait appelé et affirmera que ce numéro n'appartenait pas à l'accusé. B.N., le frère de l'accusé, quant à lui, a affirmé que ce dernier l'avait appelé à partir de ce numéro qu'une seule fois.»