Le procureur de la République, près du tribunal d'Arzew a requis une peine de cinq ans de prison ferme, avec un mandat d'arrêt à l'encontre de l'accusé, M.S., poursuivi en justice pour le chef d'accusation d'agression et de profération d'injures. L'accusé, étant absent lors de la séance, la victime M.M., son père, déclarera que son fils habitait toujours chez lui. Ce dernier l'avait battu à l'aide d'une chaussure et l'avait insulté». Puis elle ajoutera: «Mon fils m'a humilié et a voulu me renvoyer de mon propre chez moi». Il dira encore que l'accusé «le dérangeait assez souvent, il ne respectait pas les règles du domicile parental et rentrait à la maison à des heures très tardives, le soir.» Appelé pour témoigner, le frère de l'accusé confirmera toutes les accusations adressées à son encontre, puis déclarera: «Je n'étais pas présent lors de l'incident. J'étais au travail, mais cela ne m'étonne guère, venant de mon frère, vu que c'était un type à problèmes et en plus, il avait l'habitude de frapper et d'insulter mon père devant moi.» La victime, M.M., a demandé une indemnisation de deux millions et demandera au juge du tribunal de donner un ordre de renvoi du domicile parental, à l'encontre de son fils. Le juge du tribunal a décidé ensuite de reporter le verdict jusqu'au 08 décembre prochain.