Le tribunal d'Arzew vient d'examiner l'affaire de T.M., officier à la capitainerie, poursuivi en justice pour «humiliation d'un employé», suite à une plainte, déposée par K., un garde-côte selon qui l'officier l'avait «humilié et rabaissé» devant ses collègues. Lors de l'audience, le plaignant était absent et le présumé a nié les accusations adressées à son encontre, en déclarant: «Le capitaine d'un bateau m'a contacté pour m'informer qu'un agent des gardes-côtes lui avait demandé de rédiger un rapport sur son bateau qui était en panne. Suite à quoi, je me suis adressé à ce dernier, pour lui dire que nous étions incapables de rédiger ce rapport et qu'il devrait plutôt s'adresser aux responsables, chargés des procédures légales, mais ce dernier a insisté sur le rapport pour l'accostage du bateau endommagé. Je lui ai donc dit qu'il pouvait le faire et c'est là qu'il m'a dit que je ne comprenais rien aux procédures et ma simple et unique réplique consistait à lui dire que j'étais diplômé de l'institut maritime de Bousmaïl et que je connaissais très bien les procédures.» L'accusé poursuivra en disant: «Suite à cet incident, j'ai reçu une convocation dans laquelle le chef des gardes-côtes me demandait alors de faire excuses à l'agent, faute de quoi, un procès verbal serait rédigé. Chose que j'ai refusée, vu que je n'avais humilié personne.» De son côté, le procureur de la République a requis la peine de 06 mois de prison ferme et une amende de 50.000 DA à l'encontre de T.M., quant à l'avocat de la défense, il a plaidé sa non-culpabilité, en affirmant qu'il s'agissait d'un mal entendu. L'affaire a été reportée au 13 avril prochain.