National Algérien dans la salle de spectacle de la maison de la culture d'Ain Temouchent en présence des autorités de la wilaya d'Ain Temouchent. Un drapeau national de grande dimension a donné tout le décor laissant l'impression que la fête de la victoire de l'équipe nationale est toujours d'actualité. En effet, les artistes du Ballet National rayonnant de vivacité et d'élégance ont régalé le public par plusieurs danses folkloriques et modernes qui reflétaient la richesse culturelle du patrimoine algérien. La première présentation était une danse populaire où les artistes filles et garçons, vêtus en costumes traditionnels, ont démontré l'art spontané et abstrait qui illustre la personnalité algérienne. Parmi les danses produites en première partie de programme figurent les danses du Goum (fantasia), Alaoui et Kabyle et, en deuxième partie, l'on retrouvera les danses oranaises, Sétifienne, Chaouie et Targuie. Et pour plaire aux jeunes, les danseurs du Ballet Natioanl ont également dansé et chanté en chœur la célèbre chanson oranaise «Rani Mhayer». Selon le jeune B.K, 25 ans, cette chanson est un cadeau aux Egyptiens qui ne cessent de nous insulter à travers leurs médias. Concernant la danse Alaoui, en principe le Ballet National aurait du utiliser les instruments de musique traditionnels relatifs à la danse, tels que le Galal et la Gasba et non pas la zorna et le tambour. Ces deux derniers instruments diminueront de la qualité musicale. Le Alaoui nécessite parfois des notes très aigues en son genre de Hadaoui et pour cela la Gasba et le Gallal s'avèrent plus adéquats. Selon les organisateurs, cette représentation artistique s'inscrit dans le programme d'une tournée du Ballet National à l'échelle nationale.