C'est un pur produit de l'école du Chabab de Témouchent pour y avoir joué dans toutes ses catégories jusqu'à celle des seniors et ce, à un âge précoce au vu de ses qualités sur le terrain. Aujourd'hui, il est aux côtés d'un autre technicien, Benmechta Kouider en l'occurrence, désigné à la tête de l'équipe. Pour en savoir plus sur la situation qui prévaut au CRT, « La voix de l'Oranie " s'est rapproché de lui afin de connaître ses sentiments et les perspectives du Chabab. - Vous vous êtes "éclipsé " durant deux semaines qui ont fait croire à votre départ. Peut-on en connaître la cause ? - Ecoutez, elle est toute simple. Cette absence était due à une convalescence après une forte grippe que j'ai contractée et qui m'a cloué au lit. J'étais sous traitement avec une prescription d'un repos qui m'a éloigné des terrains pendant deux semaines. - Tout est donc rentré dans l'ordre ? - Tout à fait, il n' y avait aucun problème qui puisse me pousser à quitter le club du moment que je jouis de la confiance totale des dirigeants. - Après un bon départ et malgré le faux pas contre Arzew à Témouchent, le Chabab a été l'auteur de bonnes prestations, à l'extérieur, piétine ces derniers journées. A quoi imputez-vous cela ? - C'est vrai que mis à part ce contretemps de l'OMA chez nous, nous avons réalisé de belles choses qui nous ont permis d'occuper la troisième place au classement avec une cassure qui s'est produite depuis le match contre le SAM, à domicile, qui s'est achevé par ce score nul (0-0) et qui a quelque peu freiné notre élan, mais c'est la loi du football. - Tout revient à dire que c'est le volet financier qui est à l'origine de cette situation que traverse le CRT n'est-ce pas ? - Moi, je m'occupe du côté technique et de la préparation de cette équipe, avant tout, mais de l'autre côté de la barrière c'est certainement le tout qui repose sur cette question. - L'avenir du CRT, vous le voyez comment en tant qu'entraîneur ? - Le Chabab a besoin de l'aide de tous ses enfants. Ce club a connu des situations catastrophiques et il s'en est sorti, c'est l'optimisme qui nous pousse à croire qu'elle sera éphémère et que le club va se reprendre « Inchaallah » avec l'aide toutes les bonnes volontés, les responsables et les supporters du club afin que le club puisse redémarrer sur de bonnes bases. - On vous laisse le soin d'achever cet entretien. - Avant tout, je tiens à remercier votre journal "La voix de l'Oranie " pour l'hospitalité de ses colonnes à travers cet entretien qui avant tout est aussi un appel à s'unir autour du Chabab. Aux supporters, je dirai « le club a besoin de vous et il a besoin de votre soutien dans les moments difficiles ».