Fusibles n Visiblement le football national ne veut pas se débarrasser de ses mauvaises habitudes notamment du mal chronique qui ronge l'instabilité des staffs techniques. Les résultats immédiats interpellent la plupart des responsables de nos clubs même si ces derniers ne visent pas vraiment des objectifs suprêmes comme l'accession, par exemple. Le départ du duo Benmechta - Cheriet de la barre technique du CR Témouchent, pour une histoire d'argent impayé aux joueurs, a poussé les dirigeants du club à recruter Nasreddine Drid bien que la crise financière secoue le club. La preuve, les joueurs ont entamé une grève en boycottant carrément le dernier match face au MSP Batna où l'équipe phare de Aïn Témouchent s'est déplacée avec les juniors et a reçu une raclée. Un score sans appel de 6 à 1 sous les yeux de l'ex-keeper international qui s'est déplacé dans la capitale des Aurès en superviseur et qui, contre toute attente, a accepté la proposition de driver le club. Pour l'histoire, les dirigeants du CRT ont même pensé à recruter l'ex-driver du WAT, Bouali. Les supporters témouchentois ne comprennent pas comment sera payé ce technicien si cher sur la scène nationale alors que les dirigeants crient au manque flagrant de ressources financières. Incongru comme disent les matheux ! Le second club à s'être séparé de son coach n'est autre que le fameux Paradou AC qui, en l'absence de résultats, a carrément trouvé en le départ de l'ex-driver des cadets des «Verts», Ibrir en l'occurrence, l'éventuel meilleur remède pour son malaise – même si on chante haut et fort du côté du Val d'Hydra que le club du Paradou qui joue la carte des jeunes, cherche avant tout à asseoir une véritable formation de talents afin de récolter les meilleurs fruits à l'avenir. La rumeur faisant état de la probable désignation de Nour Benzekri a fait le tour de la capitale. La succession a vite été trouvée en la personne de Abbas, l'ex-second du CABBA. Ce dernier qui n'a jamais mené une équipe en solo pourrait bien le faire si les résultats suivent. Zetchi qui a toujours fait confiance à l'actuel assistant d'Alain Geiger à la JSK, Kamel Bouhellal, permettra-t-il à Abbes d'en faire autant ? C'est tout le mal qu'on souhaite au technicien bordjien qui est connu pour sa compétence ne serait-ce qu'après avoir été à la tête de l'équipe de la formation des Criquets jaunes durant la fin de la saison dernière. Pourtant la surprise nous est venue de Batna où le départ de Bendjaballah a provoqué des interrogations car le Boubya est en passe de réussir une remarquable entame de saison. Ce technicien n'a fait que crever l'abcès en menaçant de partir si les choses ne bougeaient pas. Son départ n'a provoqué aucune gêne et les dirigeants n'ont pas cherché à le faire revenir sur sa décision ce qui pousse à dire que ce gars gênait. En effet, les responsables du MSPB ont battu un certain record en lui trouvant un successeur car pour le moment, c'est Magra qui drive le club populaire de Batna. D'autres coachs en place seraient sur des sièges éjectables, c'est le cas de Kioua, l'entraîneur de l'ASMO dont les dirigeants préparent déjà Benchadli. L'ex-coach de l'USM Bel Abbes pourrait remplacer Kioua à la barre technique du club de M'dina J'dida dans le cas d'un mauvais résultat lors de la prochaine journée. Des décisions hâtives qui confirment que nos dirigeants changent uniquement pour changer et éviter ainsi de s'attirer les foudres des supporters.