Près de 1.200 habitations des trouvant dans le vieux quartier d'El Hamri vont être touchés par le projet pilote de réaménagement et de réhabilitation, un vaste chantier qui donnera un nouveau visage au symbolique quartier d'Oran, apprend-on auprès de l'office pour la promotion et la gestion immobilière, OPGI. Un projet pilote et une attention particulière ont été consacrés aux deux quartiers de la ville d'Oran dont Sidi El Houari et El Hamri. Pour ce dernier, pas moins de 1.200 habitations ciblées vont être prises en charge pour subir une réhabilitation en fonction des différents diagnostics établis et suite aux multiples passages sur site des commissions techniques mises en place pour ce faire. «Les diagnostics étant établis, les travaux d'aménagements et de réhabilitation qui doivent être lancés, dans les prochains jours, concerneront en premier lieu les travaux d'étanchéité, suivront ensuite la réhabilitation des planchers et cages d'escaliers et enfin arrivera le ravalement des façades», fera savoir le premier responsable de l'OPGI, Saïd Abkari. Le manque d'entretien et la dégradation très avancée de certaines habitations ont permis de classer les habitations, selon trois types. Celles présentant un réel danger à ses occupants et nécessitant donc une démolition totale, une opération déjà effectuée par les services techniques du secteur urbain d'El Hamri, quant aux deux autres types d'habitations, ils sont classés, selon l'état de dégradation de la bâtisse. Un membre de la commission technique fera savoir à ce propos: «La première opération a d'abord concerné le recensement de toutes les habitations d'El Hamri mais il est à rappeler qu'elles sont partagées entre les biens de l'état et ceux revenant à des particuliers et dont certains semblent poser un problème d'ordre financier.» Selon le directeur de l'OPGI, «la vaste opération de réhabilitation du vieux quartier sera lancée avant la fin de cette année.» Pour rappel, des opérations similaires de réhabilitation sont toujours en cours à travers les différents secteurs de la ville et ont touché une série d'immeubles. La première série concernait la réhabilitation de 200 immeubles puis de 400 autres, suite à des appels d'offres qui sollicitaient de nombreuses entreprises dans le secteur du bâtiment. Bien qu'un certain retard ait été constaté dans une partie des immeubles, en raison, nous dira-t-on, du manque de maîtrise des entreprises dont certaines n'ont pas honoré leur contrat avec l'OPGI. Les procédures administratives et les appels d'offre infructueux ont aussi retardé quelque peu ces opérations. Cela étant dit, des échos favorables, émanant de citoyens, sur les travaux effectués sur certaines façades d'immeubles dont ceux du Boulevard Maâta ou de la rue Larbi Ben M'Hidi, laissent à croire que le suivi et l'avancement des chantiers donnent pleine satisfaction aux techniciens de l'OPGI.