Après que le représentant du ministère public a requis la peine de quinze ans de réclusion contre les deux mis en cause, K.A. et T.F., devant répondre du grief d'association de malfaiteurs et de vol qualifié avec violence, le tribunal criminel les a condamnés, le premier à douze années de réclusion et la seconde à cinq années de réclusion. Le 11 septembre 2008, A.A. saisit les éléments de la gendarmerie en leur affirmant qu'il se trouvait au niveau de l'arrêt du bus de Marsa El Hadjadj, lorsqu'il entend un appel provenant d'un balcon et qui demandait de l'aide. Spontanément, il vole au secours de cette voix et arrivé sur place, il trouve un homme ligoté et baignant dans son sang. Il le libère et apprend qu'il vient d'être victime d'un traquenard. Alors qu'il garait sa voiture à Béthioua, une femme portant le niqab l'apostrophe et lui demande de l'aider à transporter des meubles jusqu'à son domicile. Et c'est ce qu'il fait. Mais une fois arrivé sur les lieux, il sera attaqué par deux hommes dont l'un portait une cagoule. Après avoir reçu un coup de couteau à la gorge, il est ligoté et soulagé de ses clefs de voiture. En date du 1er octobre 2008, les éléments de la gendarmerie ont arrêté un groupe de malfaiteurs dont une femme, spécialisé dans le vol de bétail. Confronté à la jeune femme, la victime la reconnaît. Arrêtée, elle reconnaitra les faits, expliquant que c'est K.A., plus connu sous le pseudo d'Ahmed El Aggoun qui lui a proposé cette affaire, elle dénonce aussi un troisième complice, plus connu sous le nom de Bouziane sans plus. Une enquête est alors ouverte et les investigations permettent de déterminer l'existence de deux autres victimes du même scénario. En effet, après avoir été accostés par des soi-disant clients, leur demandant de les transporter en tant que taxi clandestin, ils sont violemment agressés puis délestés de leurs voitures. Confronté à ces déclarations, K.A. nie les faits et affirme être innocent. Appelé hier à la barre, K.A. et T.F. maintiennent leurs dires. Cependant, cette dernière reconnait les faits et charge son complice qui tentera de clamer son innocence. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis contre les deux accusés, quinze ans de réclusion. La défense de K.A. plaidera la non-culpabilité et celle de T.F. demandera les circonstances atténuantes. Aux termes des délibérations, les peines de cinq et douze ans de réclusion ont été retenues contre les deux accusés.