Circuler à travers les principales artères du centre-ville de Mohammadia est devenu, depuis quelque temps, un véritable calvaire. Et pour cause, les voitures stationnant le long de ces artères à longueur de journée provoquent des embouteillages monstres, pénalisant ainsi les piétons qui ne trouvent pas où donner de la tête pour trouver leur chemin. Cette situation dérange également les automobilistes qui sont obligés de tourner longtemps pour dénicher un petit espace où garer et aller vaquer à leurs occupations. «C'est évidemment le manque d'aires de stationnement et la multiplication du nombre de voitures qui sont les principales causes de cet état de fait qui étouffe la ville des oranges», fait-on remarquer à Mohammadia. Mais qu'est-ce qui a fait que la ville s'étouffe ainsi par les véhicules? Au fil des temps, Mohammadia est devenue une destination privilégiée pour les nombreux citoyens venus acquérir des pièces détachées automobiles, beaucoup de commerçants ayant investi ce créneau. Puis, avec l'avènement de l'économie de marche, il y a eu la création de la fameuse rue de Marseille, ce chapelet de magasins de l'électroménager. Parallèlement, rien n'a été prévu pour régler le problème avec la multiplication de parkings. Cela a influé négativement sur la situation. «Pourtant, les solutions existent», soutiennent les habitants selon qui «il suffirait d'un plan de circulation adéquat qui tienne compte des nouvelles données, de la délocalisation des stations de taxi hors du centre-ville, de la création de parkings et, en dernier lieu, du prolongement des deux voies de circulation situées à la cite des 300 logements». D'aucuns affirment que «ces mesures auront pour effet d'atténuer la tension qui s'exerce sur le centre-ville». Et le bout du tunnel alors? Ce n'est certainement pas pour demain. La plupart des citoyens estime que cette situation va perdurer avec les embouteillages se formant devant les barrières du passage à niveau donnant sur la RN17 (Mohammadia-Mostaganem). Une situation que les usagers de la routes croyaient déjà résolue avec le lancement des travaux de la brettelle reliant la RN4 à la RN17 permettant de contourner ce fameux passage à niveau. Ceux-là ont vite déchanté, les travaux prévus pour 12 mois étant en train de s'éterniser, malgré les nombreuses recommandations faites à l'entreprise à l'occasion des visites d'inspection à ce chantier…