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En l'absence d'une prise en charge matérielle par les hôpitaux Le service des grands brûlés, dans l'incapacité de prendre en charge les patients de la région Ouest
Une source médicale, relevant du service des grands brûlés de l'hôpital d'Oran, a indiqué que de nombreux patients, victimes de brûlures, sont transférés des hôpitaux de la région Ouest de la wilaya vers ce service, et ce, en l'absence d'une prise en charge matérielle, alors que plusieurs cas sont transférés vers l'étranger à raison de 270.000 euros, pour une prise en charge de 90 jours, indiquera notre source. La souffrance de ces grands brûlés reste donc ample, surtout quand il s'agit de déplacements vers l'hôpital d'Oran, vu que la prise en charge matérielle est totalement absente, et c'est là que commence aussi la souffrance du service de l'hôpital d'Oran, concernant la prise en charge de tous ces malades, vu la grande pression que connait l'hôpital, ajoutera notre source. La mère de Ben Naka Mohamed Abdelaziz, un enfant de 4 ans, originaire de Aïn Témouchent, témoignera: «Mon fils a été victime de brûlures du troisième degré, suite à un incendie qui s'était déclenché dans la chambre où il se trouvait et provoqué par un court-circuit, nous l'avons immédiatement évacué aux services des urgences de l'hôpital de Aïn Témouchent où il lui a été donné les premiers soins seulement, ce qui m'a poussé à demander à ce qu'il soit transféré à Oran. Il s'y trouve depuis un mois et demi déjà et n'a encore bénéficié d'aucune prise en charge matérielle. Nous sommes donc contraints à demander de l'aide à nos proches.»Le professeur Kaïd Slimane, le chef de service des grands brûlés de l'hôpital d'Oran, déclarera: «Nous avons transféré un patient, atteint de brûlures de l'hôpital d'Oran vers celui de Paris et il y a séjourné 90 jours, pour 270.000 euros. Les patients qui nous viennent des autres hôpitaux de la région Ouest, sont transférés par ambulance, et le rôle de l'hôpital, l'ayant transféré s'arrête là et c'est donc à l'hôpital d'Oran de le prendre ensuite en charge, en matière de soins et d'internat, et ce, avec un petit budget. Les autorités concernées doivent donc prendre en considération la situation dans laquelle se trouve l'hôpital d'Oran, vu qu'il reçoit tous les malades de l'Oranie.»De son côté, le surveillant médical de l'hôpital d'Oran affirmera: «Le service des grands brûlés souffre d'une grande surcharge, vu que les patients, venant des hôpitaux de la région ouest, ne sont pas pris en charge après leur transfert, et si jamais, l'un des patients décède, lors d'une intervention chirurgicale ou durant son hospitalisation, il est recensé comme étant patient de l'hôpital d'Oran et non pas de celui d'où il a été envoyé, ce qui veut dire que le budget de sa prise en charge est inscrit au service des grands brûlés de l'hôpital d'Oran. Si le patient est alors transféré à l'étranger, il doit payer les frais de son séjour à l'hôpital au préalable.»