Le service des brûlés du centre hospitalo-universitaire (CHU) d'Oran rencontre un certain nombre de difficultés en raison de l'exiguïté des lieux, apprend-on de source responsable. Il s'agit d'un centre qui reçoit 30 cas de brûlures à différents degrés par jour, des enfants dans leur grande majorité. Ainsi donc, le manque d'espace de cette structure à vocation régionale ne facilite guère le travail des équipes médicales et paramédicales qui ont traité plusieurs blessés, dont beaucoup de cas jugés graves sont transférés à partir de toutes les wilayas de l'Ouest. On signale dernièrement la mort atroce de deux enfants de 6 ans qui n'ont pas survécu à leurs graves brûlures sur tout le corps. Ou encore les deux victimes de brûlures mortelles suite à l'explosion d'une chaudière au niveau d'une unité de l'Office national des aliments de bétail (ONAB) de Tlélat. Au niveau de ce pavillon du CHUO spécialisé dans le traitement des brûlés, on ne se plaint pas des moyens, qu'ils soient humains ou matériels, mais plutôt du manque de place qui empêche ou gêne tout au moins les préposés de prendre en charge les brûlés dans les meilleures conditions. On déplore, par ailleurs, le nombre important de visiteurs qui se présentent largement en dehors des horaires autorisées, perturbant les équipes médicales dans leur travail alors qu'il s'agit d'un service abritant des personnes portant des blessures qui font souffrir et nécessitant donc des soins permanents et une attention particulière qui ne peuvent leur être apportés au milieu d'un nombre élevé de visiteurs.