Selon des sources averties, le chef de service de neurochirurgie et une infirmière du même service, seront entendus aujourd'hui, par le magistrat instructeur dans l'affaire de l'adolescente Lahor Fatima, victime d'une erreur médicale, lui ayant coûté l'amputation du bras droit. Il y a 03 mois de cela, la famille Lahor avait déposé une plainte auprès du procureur de la République, contre les responsables de cette erreur médicale. Et c'est dans ce cadre là, qu'est venue l'audition du chef de service de neurochirurgie ainsi que l'infirmière, responsable d'une injection ayant été à l'origine du drame. L'on saura cependant, que la partie civile devrait, à son tour, être entendue le 28 février en cours. L'affaire de l'adolescente remonte à l'été dernier, lorsque cette dernière avait subi, par erreur, une injection administrée par l'infirmière, mise en cause dans cette affaire. Suite à quoi, la main et une partie de son avant-bras ont subi de graves complications qui se sont transformées en gangrène. Ainsi et comme unique solution pour freiner le développement effrayant de la gangrène qui pouvait gagner d'autres parties du corps de la victime, les médecins ont jugé indispensable, voire même urgent de lui amputer les parties concernées par le mal. Beaucoup de citoyens ont exprimé leur profonde compassion à Fatima et sa mère s'était promis de faire entendre sa voix au premier magistrat du pays, aux instances judiciaires et même aux instances de la défense des droits de l'Homme, si cela s'imposait. La maman de Fatima Lahor fera donc savoir qu'après l'intervention chirurgicale et l'amputation du bras droit, sa fille a brillamment été reçue au BEM, mais n'a eu aucune chance de pouvoir poursuivre sa scolarité, cette année, vu la lourdeur du traitement auquel elle était astreinte, depuis l'intervention chirurgicale. Elle persistera par ailleurs pour dire: «Je ne cesserai jamais de réclamer les droits de ma fille et je ne reculerai devant rien pour plaider sa cause afin que le responsable de ce drame paie le prix de son acte. Il faut que tous ceux qui sont responsables de ce genre d'accidents médicaux soient jugés et punis pour leurs actes et s'il s'avère nécessaire, je m'adresserai aux organisations qui défendent les droits de l'Homme.» Même détermination chez l'adolescente Lahor, qui dira: «Je ne pourrai jamais oublier ce qui m'est arrivé. Un quart d'heure après cette horrible injection, ma vie s'est transformée en un cauchemar et j'éprouve vraiment du mal à m'en réveiller.» A souligner que de nombreux citoyens se sont montrés solidaires du combat mené par la victime de cette erreur médicale et sa famille.