La Direction de l'Education de Mascara semble prendre le taureau par corne en s'attaquant au problème des logements de fonction dont elle a récupéré 141 unités alors que 152 affaires lié à ce dossier sont désormais aux mains de la justice. La gestion des logements de fonction a, faut-il le rappeler, de tout temps posé problème et se ressent particulièrement dans le secteur de l'enseignement si bien que la direction de l'éducation se heurte à des difficultés pour répondre aux doléances de ses cadres à Mascara. «Nombre parmi ceux-là exercent dans des établissements et sont contraints de faire quotidiennement des déplacements au moment où des logements de fonction sont occupés par un personnel n'activant plus dans le corps enseignant pour être soit mis en retraite ou radié», précise le chargé de la cellule de communication de la direction de l'éducation qui ajoute: «328 affaires ont été recensées dans ce cadre à travers la wilaya, dont 141 ont été résolues après que le nouveau directeur a entrepris des démarches réglementaires allant de la récupération de ces bien à l'amiable à l'injonction faite aux indus occupant de libérer les lieux après des mises en demeure.» «Il reste cependant certains récalcitrant, au nombre de 152, qui, eux, ont fait l'objet d'une plainte judiciaire et leur cas est entre les mains de la justice qui a rejeté 35 dossiers incomplets», affirme notre source. Les 328 affaires sont recensées à travers les daïra de Mascara, Tighennif, Sig, Ghriss et Mohammadia, avec respectivement 129, 72, 71, 35 et 21 cas. Toutefois, on signale des occupations qui ne répondent à aucune logique. «Il s'est avéré que certains logements de fonction étaient occupés bizarrement par des étrangers aux secteurs. On parle dans ce contexte d'agriculteurs et même de commerçants qui y ont aménagé un lieu de travail», affirme-t-on par ailleurs. Cela a été relevé lors des tournées du wali et du nouveau directeur de l'éducation. «En visite dans bon nombre de ces établissements, les responsables n'en revenaient pas de découvrir ce genre de squatters, particulièrement dans les zones rurales», expliquent nos sources selon lesquelles «c'est la découverte de ces abus qui a contraint les responsables à donner un coup de pied dans la fourmilière en déclarant la guerre aux contrevenants». «Ces dispositions fermes et préventives prises par les autorités, est-il à noter enfin, sont largement appréciées par la famille de l'éducation car préservant le patrimoine, sauvé ainsi des mains de ceux qui, par le passé, ont dénaturé l'aspect initial des écoles, avec la connivence de certains responsables.»