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« Tout le monde aura son logement en 2009 »
Mohamed Khebache. Directeur général de l'AADL
Publié dans El Watan le 16 - 11 - 2008

Faites-nous un point de la situation des programmes de votre agence.
Jusqu'au jour d'aujourd'hui, nous sommes à environ 33 000 logements livrés. Je tiens à vous annoncer qu'à la fin de l'année 2008, on aura réalisé 42 à 43 000 logements. Le reste entre 12 000 à 13 000 unités sera livré, si tout va bien, avant la fin de l'année 2009 et on aura donc fini avec le programme des 55 000 logements.
Qu'en est-il du programme CNEP ?
C'est un programme de 65 000 logements, mais je pense qu'il faut poser la question à la Cnep dans la mesure où nous ne sommes pas impliqués dans ce programme.
C'est donc la fin de la mission pour l'AADL…
Non, l'AADL ne fait pas uniquement de la location-vente. Si vous voyez les statuts de notre agence, à sa création en 1991 comme son nom l'indique, une agence pour l'amélioration du logement ; ce sont tous les segments du logement, y compris l'intervention dans le tissu urbain existant, la rénovation du vieux bâti et pourquoi pas la participation à la création de villes nouvelles. En un mot, nous sommes un outil entre les mains de l'Etat et tout décideur qui a besoin des services de l'AADL en matière d'aménagement et de maîtrise d'ouvrage, l'AADL est tout à fait disposée à apporter son savoir-faire. C'est vous dire que la location-vente n'est pas le seul segment des activités de l'AADL.
Des ascenseurs en panne, des caves inondées, des immondices jetés anarchiquement, des femmes de ménage et des gardiens d'immeubles introuvables… Vos cités sont décriées par les locataires…
C'est trop de problèmes pour une même question, mais j'essayerai de vous éclairer tout de même. Il faut noter d'emblée que la gestion immobilière est une activité qui était complètement délaissée en Algérie. Beaucoup de gens ne savent pas ce que signifie « parties communes ». Ajoutez à cela que la fonction de concierge a pratiquement disparu, même dans le lexique de la gestion immobilière. C'est donc avec les programmes AADL que la gestion immobilière est revenue puisque notre agence est chargée par les pouvoirs publics de l'administration des biens immobiliers. Elle essaye tant bien que mal de s'acquitter de cette tâche, mais il faudrait que les résidents nous accompagnent dans cette fonction. Il faut les impliquer par le biais des associations dans la gestion de ces cités. L'ascenseur est une machine, quand elle est mal utilisée elle tombe en panne. C'est comme une voiture, elle a besoin d'entretien. A la livraison des cités, nous disposons d'un contrat de garantie d'une année d'entretien des ascenseurs par l'installateur. Mais quand l'ascenseur est vandalisé, comme c'est souvent le cas, ou utilisé pour le transport des matériaux de construction ou par des enfants de moins de 12 ans, alors là, c'est normal qu'il y ait des pannes. Des portes défoncées, des miroirs et des boutons arrachés… Il suffit qu'un ascenseur s'arrête est c'est la panique ! Je pense que la responsabilité incombe aussi bien à l'AADL qu'aux résidents. Nul n'a le droit de jouer avec cela, il y va de la sécurité des personnes.
Que répondez-vous aux locataires qui disent qu'ils ne sont pas récompensés pour les charges qu'ils payent ?
Pour ce qui est des charges, nous l'avons toujours dit, nous sommes prêts à donner tous les détails sur les dépenses, site par site, sinon par bâtiment par rapport aux charges perçues. Et vous verrez que ce que verse le résident comme charges arrive très difficilement à couvrir les dépenses engagées ; nous pouvons afficher cela et tout le monde pourra prendre connaissance de toutes les opérations que nous engageons dans le cadre de la gestion d'une cité.
Parfois, la prestation n'est pas assurée, la femme de ménage ne vient pas pendant quatre mois ou le gardien d'immeuble demeure invisible…
Cela, c'est vous qui le dites. Maintenant si c'est le cas, les résidents ont le droit de réclamer ; s'ils ne le font pas, tant pis pour eux. A l'AADL, nous ne pouvons pas être au courant de l'absence d'une femme de ménage qui est à Tébessa, à Tlemcen ou à Alger. Les résidents sont les premiers concernés si la femme de ménage ne fait pas son travail, si le gardien d'immeuble ne fait pas son travail et si le gérant du site ne fait pas le sien ; il faut réclamer. J'ai même demandé à ce qu'il y ait un carnet de doléances au niveau de chaque cité. Et que celui qui ne fait pas son travail soit sanctionné en conséquence.
N'est-ce pas le résultat de l'instabilité des équipes de l'AADL qui changent périodiquement ?
Je ne pense pas qu'il y ait eu des changements de gardiens d'immeuble. La cité la plus ancienne à Alger, qui est celle d'El Achour, est toujours gardée par la même personne.
Le directeur de la gestion immobilière (DGI) de l'AADL vient d'être incarcéré. Y a-t-il effectivement un business dans les logements AADL ?
Je refuse de répondre à cette question, parce que c'est une affaire qui est entre les mains de la justice et il faut la laisser faire son travail.
Le phénomène des sous-locations de logements AADL… Est-il légal que votre agence ne semble pas vouloir sanctionner les « amateurs » ?
La sous-location de logement, c'est clair ce n'est pas légal. Nous, quand on prend connaissance de ces cas, on engage des poursuites contre ces gens-là. Il faut donc laisser les instances de la justice faire leur travail.
Vous n'avez donc pas de solution pratique pour juguler le phénomène…
Non, nous n'avons pas ce pouvoir. La seule action possible est de poursuivre les fauteurs en justice.
On parle d'environ 400 logements inoccupés qui ne sont pas livrés, uniquement à Alger...
Je défie quiconque de me montrer un logement vide qui n'est pas attribué. Peut-être qu'il y a quelques logements inoccupés parce que les propriétaires sont absents ou que, dans le cadre de leur vie professionnelle, ils sont ailleurs, mais ce sont des logements attribués.
Il était question au départ de procéder à des contrôles inopinés dans les cités pour constater de visu si les bénéficiaires occupaient véritablement leurs logements. Cela pourrait-il se faire ?
C'est vrai qu'il y a eu une opération de contrôle pour inventorier les logements qui ne sont pas occupés. Mais on ne peut pas dire à quelqu'un pourquoi tu n'occupes pas ton logement… Même quand on va en justice, il faut qu'on apporte la preuve que le logement n'est pas occupé, donc ce n'est pas aussi simple que cela.
Qu'en est-il du projet d'autonomie de la direction de la gestion immobilière (DGI) ?
Effectivement, et peut-être que vous aurez là la primeur, la filiale verra le jour incessamment. Ses statuts sont en voie de finalisation et son assemblée générale constitutive s'est réunie. Je peux vous dire qu'avant la fin de l'année, nous allons signer l'acte de naissance de la filiale gestion immobilière de l'AADL.
Une assurance, une promesse peut-être…
Je tiens à rassurer ceux qui paniquent en disant qu'ils ont payé depuis 2001 et 2002 mais n'ont toujours pas eu leur appartement. Je rassure tout le monde, les 25 400 personnes au niveau d'Alger et les 55 000 au niveau national qui ont payé leur apport initial, que leurs logements les attendent ! C'est juste une question de livraison. Même les chantiers qui étaient à l'arrêt ont été relancés avec de bonnes entreprises. Rassurez-vous, d'ici la fin 2009, tout le monde aura son logement.


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